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Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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  • Comment un shampoing peut-il provoquer un AVC ?
    C’est un scénario qui semble tout droit sorti d’un film, et pourtant il est bien réel : une simple visite chez le coiffeur peut, dans de très rares cas, provoquer un accident vasculaire cérébral. Ce phénomène porte un nom : le “syndrome du coiffeur”, ou plus précisément, le “syndrome du salon de beauté” (beauty parlor stroke syndrome).Le danger ne vient pas du shampoing lui-même, ni des produits utilisés, mais de la position du cou pendant le lavage. Lorsqu’on s’installe dans le bac à shampoing, la tête est souvent rejetée en arrière, parfois à un angle trop prononcé. Cette posture peut comprimer ou étirer les artères vertébrales, deux vaisseaux situés à la base du cou qui alimentent le cerveau en sang.Chez certaines personnes – en particulier celles ayant une fragilité de la paroi artérielle, une hypertension ou de l’arthrose cervicale –, ce mouvement peut provoquer une dissection de l’artère vertébrale. En clair : la paroi interne du vaisseau se déchire, le sang s’y infiltre, forme un caillot, et ce caillot peut ensuite migrer jusqu’au cerveau, entraînant un AVC.Les premiers cas ont été décrits dans les années 1990 dans des revues médicales comme The Lancet ou Stroke. Depuis, d’autres rapports ont confirmé l’existence de ce risque, bien que très faible. On parle d’un phénomène exceptionnel, mais suffisamment sérieux pour être connu des professionnels de santé. Les symptômes apparaissent parfois plusieurs heures après le passage chez le coiffeur : vertiges, troubles de la vision, nausées, faiblesse d’un côté du corps… Des signes à ne jamais ignorer.Certains facteurs augmentent la vulnérabilité : les troubles vasculaires, le tabagisme, les contraceptifs hormonaux, ou simplement une raideur du cou. C’est pourquoi les médecins recommandent d’éviter les extensions extrêmes de la nuque et de demander un appui dorsal adapté lors du shampoing.Aujourd’hui, beaucoup de salons ont ajusté leurs équipements, notamment avec des bacs inclinables et des coussins ergonomiques. Mais le message reste clair : un geste anodin peut devenir dangereux si la tête est trop basculée en arrière trop longtemps.Le “syndrome du coiffeur” nous rappelle que le corps humain est un système d’équilibres fragiles. Et qu’un simple moment de détente, mal positionné, peut avoir des conséquences graves — heureusement, rarissimes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • Quel est le plus grand avantage d'être petit ?
    Être petit n’a pas toujours été perçu comme un avantage. Dans une société où la taille est souvent associée à la force, au charisme ou au succès, les personnes de petite stature ont parfois le sentiment d’être désavantagées. Et pourtant, la science apporte une revanche inattendue : les petits vivraient plus longtemps.Cette découverte provient notamment d’une vaste étude menée à l’Université d’Hawaï, publiée dans la revue PLoS One. Les chercheurs ont suivi plus de 8 000 hommes d’origine japonaise pendant plusieurs décennies. Le résultat est sans appel : ceux qui mesuraient moins de 1,73 m vivaient en moyenne cinq ans de plus que ceux dépassant 1,83 m. Une différence significative, qui s’expliquerait en partie par un gène fascinant : FOXO3.Ce gène, surnommé « le gène de la longévité », joue un rôle clé dans la régulation du métabolisme, la réparation cellulaire et la résistance au stress oxydatif — trois mécanismes essentiels au ralentissement du vieillissement. Or, certaines variantes de ce gène sont plus fréquemment observées chez les personnes de petite taille. En d’autres termes, la nature semble avoir trouvé un équilibre : un corps plus petit, mais mieux armé pour durer.Sur le plan biologique, cela s’explique assez bien. Un organisme plus petit consomme moins d’énergie et produit moins de radicaux libres, ces molécules instables responsables du vieillissement cellulaire. Le cœur, quant à lui, a moins d’efforts à fournir pour irriguer le corps : chaque battement couvre un territoire plus restreint. Moins de stress pour les organes, donc une usure plus lente. Les chercheurs ont aussi observé que les personnes plus petites avaient souvent une meilleure sensibilité à l’insuline, un facteur clé dans la prévention du diabète et des maladies cardiovasculaires.Chez les femmes, les données sont encore incomplètes, mais les premières tendances semblent aller dans le même sens. Certaines études européennes laissent penser que le gène FOXO3, présent aussi bien chez l’homme que chez la femme, pourrait offrir un avantage similaire.Ainsi, si la petite taille peut parfois être perçue comme un handicap social, elle s’avère, biologiquement, un atout pour la longévité. Moins de centimètres, mais plus d’années : voilà une équation qui redonne du sens à l’expression « tout ce qui est petit est précieux ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:14
  • Pourquoi les roux sont-ils traités différemment lors d'une anesthésie ?
    Chez les personnes rousses, la différence ne se limite pas à la couleur flamboyante des cheveux. Elle se joue aussi dans les profondeurs de leur génétique — et jusqu’à la salle d’opération. Depuis une vingtaine d’années, les anesthésistes observent un phénomène fascinant : les roux nécessitent souvent une dose d’anesthésiant plus élevée que la moyenne. En général, entre 10 et 20 % de plus.Pourquoi ? La réponse se cache dans un gène bien particulier : le MC1R.Ce gène, situé sur le chromosome 16, code pour un récepteur impliqué dans la production de mélanine, le pigment qui colore notre peau et nos cheveux. Chez les personnes rousses, une mutation du MC1R empêche ce récepteur de fonctionner normalement. Résultat : le corps fabrique moins d’eumélanine (pigment brun-noir) et davantage de phéomélanine (pigment rouge-orangé). Mais cette mutation n’a pas qu’un effet esthétique : elle influence aussi la chimie du cerveau.Des études menées notamment à l’Université de Louisville et publiées dans Anesthesiology ont montré que cette mutation modifie la sensibilité à certaines substances. Les porteurs de la mutation MC1R seraient plus résistants aux anesthésiques locaux et plus sensibles à la douleur thermique. En d’autres termes, ils ressentent davantage la douleur et répondent moins efficacement à certains analgésiques, comme la lidocaïne ou le desflurane.Les mécanismes exacts ne sont pas encore complètement élucidés, mais tout indique que le gène MC1R interagit indirectement avec les récepteurs opioïdes et les voies dopaminergiques du cerveau, impliqués dans la perception de la douleur. Ce dérèglement explique pourquoi les anesthésistes ajustent leurs doses : ignorer cette particularité pourrait exposer le patient roux à un réveil prématuré ou à une douleur insuffisamment contrôlée pendant l’intervention.Conscients de ces spécificités, de plus en plus de médecins adaptent leur protocole en conséquence, notamment pour les anesthésies générales et locales. Cela ne signifie pas que les roux soient « difficiles à endormir », mais plutôt que leur seuil de réaction diffère.Ainsi, derrière la singularité de leur couleur de cheveux se cache une particularité biologique encore mal connue du grand public : les roux ne sont pas seulement uniques par leur apparence, mais aussi par la manière dont leur organisme réagit à la douleur et aux médicaments destinés à la calmer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:27
  • Faut-il vraiment boire son urine pour survivre ?
    C’est une question souvent posée dans les récits de survie — et la réponse est non, ou seulement dans des conditions extrêmement limitées. Boire son urine peut sembler une solution de dernier recours pour éviter la déshydratation, mais en réalité, c’est une mauvaise idée dans la plupart des situations.1. Ce qu’est vraiment l’urineL’urine est un déchet biologique, produite par les reins pour éliminer les substances que le corps ne peut plus utiliser : sels minéraux en excès, urée, acide urique, ammoniac, toxines, etc. En temps normal, elle contient environ 95 % d’eau, mais aussi 5 % de déchets. Si l’on est déjà déshydraté, ces déchets deviennent plus concentrés, et l’urine devient plus jaune, plus salée, et plus toxique.2. Pourquoi ce n’est pas une bonne idéeBoire son urine revient à réintroduire dans le corps des substances que celui-ci a voulu expulser. Cela force les reins à retravailler ces déchets, ce qui accélère la déshydratation plutôt que de la ralentir. En quelques heures, cela peut provoquer des nausées, des diarrhées et des troubles rénaux, aggravant encore la perte d’eau.En clair : c’est comme tenter d’étancher sa soif avec de l’eau de mer.3. Les rares cas où cela peut s’envisagerCertains manuels de survie ou témoignages d’explorateurs évoquent la possibilité de boire une petite quantité d’urine claire et fraîche, uniquement une fois, et dans les premières heures suivant la perte d’eau, avant que l’organisme ne soit trop déshydraté. Dans ce cas précis, elle est encore relativement diluée. Mais cela reste une solution de dernier recours absolu, uniquement si aucune autre source d’eau — même douteuse — n’est disponible.4. Ce qu’il vaut mieux faireDans une situation de survie, il est bien plus sûr de :Conserver l’urine pour la distiller (en la chauffant pour condenser la vapeur d’eau pure) ;Réduire la transpiration (en restant à l’ombre, en bougeant peu) ;Collecter la rosée ou l’eau de pluie ;Filtrer l’eau sale avec un tissu, du charbon ou des comprimés de purification.En résuméBoire son urine n’hydrate pas, mais empoisonne progressivement l’organisme. L’idée vient surtout de mythes de survie popularisés par la télévision, comme ceux de Bear Grylls. Dans la réalité, le meilleur réflexe reste toujours de préserver l’eau existante, et d’éviter que le corps n’en perde davantage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:17
  • Pourquoi vaut-il mieux éviter de se faire opérer un vendredi ?
    L’idée selon laquelle il vaudrait mieux éviter de se faire opérer un vendredi n’est pas qu’une superstition : elle s’appuie sur plusieurs études médicales qui suggèrent un “effet week-end” réel dans les hôpitaux. Ce phénomène désigne la légère augmentation du risque de complications ou de décès observée pour les patients opérés juste avant le week-end.Une étude publiée en 2013 dans le British Medical Journal (BMJ), menée sur plus de quatre millions d’opérations au Royaume-Uni, a montré que le risque de décès dans les 30 jours suivant une intervention chirurgicale planifiée augmentait progressivement au fil de la semaine. Les patients opérés un vendredi présentaient un risque de mortalité supérieur de 44 % par rapport à ceux opérés un lundi. Pour les opérations réalisées un samedi ou un dimanche, le risque était encore plus élevé.Comment expliquer cette tendance ? Les chercheurs évoquent plusieurs facteurs organisationnels. Le premier est lié à la réduction des effectifs médicaux pendant le week-end. Moins de chirurgiens seniors, d’anesthésistes et d’infirmiers spécialisés sont présents, et les équipes de garde doivent souvent couvrir un plus grand nombre de patients. En cas de complication postopératoire, la réaction peut donc être plus lente ou moins coordonnée.Deuxième facteur : les services de soutien — laboratoires, imagerie médicale, rééducation — fonctionnent souvent au ralenti le week-end, retardant certains examens ou ajustements thérapeutiques. Enfin, le suivi postopératoire immédiat, crucial dans les 24 à 48 heures suivant une intervention, peut être moins rigoureux lorsqu’il chevauche le samedi et le dimanche.Il faut toutefois nuancer ces résultats. Toutes les opérations ne présentent pas le même risque. Pour les interventions mineures ou les actes ambulatoires, l’effet week-end est quasi nul. En revanche, pour les chirurgies lourdes (cardiaques, abdominales, oncologiques), la vigilance accrue des premières heures postopératoires joue un rôle déterminant dans le pronostic.Les hôpitaux modernes tentent de corriger ce biais en renforçant les équipes de garde et en standardisant les protocoles de soins, mais les écarts persistent.En résumé, se faire opérer un vendredi n’est pas en soi dangereux, mais cela peut exposer à un environnement hospitalier moins réactif en cas de problème. Par prudence, lorsque c’est possible, les spécialistes recommandent de programmer une chirurgie majeure en début de semaine, afin que les jours critiques de surveillance se déroulent quand les équipes sont au complet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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