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Choses à Savoir
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  • A quel âge est-on le plus intelligent ?
    Il n’existe pas un âge unique où l’intelligence humaine atteint son apogée. En réalité, selon les chercheurs, différentes formes d’intelligence culminent à des moments distincts de la vie. C’est ce que montre une étude majeure publiée en 2015 dans la revue Psychological Science par Joshua Hartshorne et Laura Germine. Ces scientifiques du MIT et de l’hôpital de Boston ont analysé les performances de plus de 48 000 personnes à travers une série de tests cognitifs en ligne. Leurs résultats bousculent les idées reçues : l’intelligence n’a pas de “pic” unique, mais plusieurs sommets répartis sur le parcours de vie.Les capacités dites de “vitesse de traitement”, qui consistent à comprendre et à réagir rapidement à une information nouvelle, atteignent leur maximum vers 18 ou 20 ans. La mémoire de travail, qui permet de manipuler temporairement des données pour résoudre un problème, culmine un peu plus tard, autour de 25 à 30 ans. Ensuite, elle décline progressivement mais reste souvent suffisante pour la vie quotidienne. D’autres compétences, plus sociales ou émotionnelles, comme la reconnaissance des visages ou la compréhension des intentions d’autrui, continuent à se perfectionner jusqu’à la quarantaine.En revanche, ce que l’on appelle l’intelligence “cristallisée” — l’ensemble des connaissances acquises, du vocabulaire, de l’expérience — ne cesse de croître pendant des décennies. Elle peut atteindre son sommet bien après 50 ans. C’est pourquoi on dit souvent que la sagesse ou la capacité à prendre de bonnes décisions s’affine avec l’âge. L’étude souligne d’ailleurs qu’il n’y a pas un âge où l’on excelle dans tout, mais une série d’âges où chaque domaine cognitif brille tour à tour.Ces découvertes ont une portée optimiste : elles montrent que notre cerveau reste dynamique et adaptable tout au long de la vie. En continuant à apprendre, lire, échanger et relever de nouveaux défis intellectuels, il est possible de maintenir des performances élevées très longtemps. En somme, l’intelligence ne connaît pas un sommet unique, mais une succession de plateaux, différents selon les individus et les compétences. Comme le résument les chercheurs : il n’y a pas d’âge où l’on est “le plus intelligent”, seulement des moments où certaines aptitudes atteignent leur meilleur niveau. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • Qu'est-ce exactement que la légionellose ?
    La légionellose, aussi appelée maladie du légionnaire, est une infection respiratoire grave provoquée par une bactérie : Legionella pneumophila. Cette bactérie se développe dans les milieux humides, notamment dans les réseaux d’eau chaude mal entretenus (ballons d’eau, douches, tours de refroidissement, spas, climatiseurs…). Elle aime particulièrement les températures comprises entre 25 °C et 45 °C, où elle peut proliférer dans les dépôts de tartre ou les biofilms des tuyauteries.Lorsqu’un individu inhale de fines gouttelettes d’eau contaminée (aérosols), la bactérie peut atteindre les alvéoles pulmonaires. Elle n’est pas contagieuse : on ne la transmet pas d’une personne à l’autre. Une fois dans les poumons, Legionella déclenche une infection ressemblant à une pneumonie aiguë. Les premiers symptômes apparaissent entre deux et dix jours après l’exposition : fièvre élevée, toux sèche, difficultés respiratoires, douleurs musculaires, maux de tête, parfois accompagnés de troubles digestifs ou neurologiques (confusion, désorientation).La maladie touche surtout les personnes fragiles : plus de 50 ans, fumeurs, diabétiques, immunodéprimés ou atteints de maladies chroniques. Chez elles, la légionellose peut être mortelle sans traitement rapide. Le diagnostic repose sur des examens biologiques, notamment la recherche d’antigènes de Legionella dans les urines ou la culture d’un échantillon pulmonaire.Le traitement repose sur une antibiothérapie ciblée, souvent à base de macrolides ou de fluoroquinolones, administrée pendant 10 à 21 jours selon la gravité. Une hospitalisation est fréquemment nécessaire. Grâce à la prise en charge rapide, le taux de guérison dépasse 90 %, mais la mortalité peut atteindre 10 % dans les formes sévères.La prévention passe avant tout par la surveillance des installations d’eau : entretien régulier des chauffe-eaux, désinfection des réseaux, maintien des températures élevées (au-dessus de 60 °C pour l’eau chaude), nettoyage des tours aéroréfrigérantes et des spas. En France, la légionellose fait partie des maladies à déclaration obligatoire : chaque cas signalé déclenche une enquête sanitaire pour identifier la source de contamination.En somme, la légionellose est une infection bactérienne environnementale redoutable mais évitable, rappelant que l’eau stagnante mal entretenue peut devenir un véritable danger invisible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:02
  • Quel est le syndrome de pédanterie grammaticale ?
    Le syndrome de la pédanterie grammaticale est un trouble du comportement linguistique, à la frontière entre la psychologie et la sociolinguistique. Il ne s’agit pas d’une pathologie reconnue dans les manuels médicaux comme le DSM-5, mais d’un phénomène comportemental observé chez certaines personnes ayant un besoin compulsif de corriger les fautes de langage ou d’orthographe des autres — souvent de manière inappropriée ou insistante.Une obsession linguistiqueLes personnes atteintes de ce syndrome éprouvent une irritation disproportionnée face aux erreurs grammaticales ou syntaxiques. Qu’il s’agisse d’une faute d’accord, d’un accent oublié ou d’un anglicisme, elles ressentent le besoin irrépressible de corriger. Cette réaction peut survenir aussi bien dans une conversation écrite que parlée, et dépasse souvent le simple réflexe de précision linguistique : elle devient un mécanisme de contrôle et d’anxiété.Une forme de rigidité cognitiveSur le plan psychologique, la pédanterie grammaticale s’apparente à une forme de perfectionnisme rigide. Certaines études ont suggéré que les personnes qui en souffrent présentent parfois des traits obsessionnels-compulsifs légers : besoin d’ordre, de structure, et faible tolérance à l’ambiguïté. Corriger les fautes leur procure un sentiment de maîtrise et de soulagement temporaire, comparable à celui ressenti par une personne maniaque après avoir rangé un objet déplacé.L’origine du termeLe terme “Grammar Pedantry Syndrome” est popularisé par un article humoristique du BBC Magazine en 2013, avant d’être repris dans divers blogs de linguistes. Le phénomène a toutefois une base cognitive réelle : une étude de l’Université du Michigan publiée dans PLOS ONE (2016) a montré que les personnes les plus sensibles aux fautes grammaticales dans les e-mails étaient souvent moins ouvertes et plus consciencieuses, selon les cinq grands traits de personnalité (Big Five).Une question de tolérance linguistiqueLe syndrome pose aussi un enjeu social : la correction permanente peut être perçue comme une forme de snobisme intellectuel ou d’agressivité passive. Les linguistes rappellent qu’une langue est vivante et que ses “fautes” sont souvent le moteur de son évolution. En d’autres termes, corriger n’est pas toujours enseigner : cela peut aussi briser la communication.En somme, la pédanterie grammaticale n’est pas une maladie, mais une manière anxieuse et rigide de gérer le désordre linguistique. Elle interroge notre rapport à la norme, à la culture, et à l’identité : vouloir préserver la langue, oui ; mais au risque d’oublier qu’elle appartient d’abord à ceux qui la parlent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:31
  • Je vous présente mon nouveau label de podcasts
    Voici les 3 premiers podcasts du label Audio Sapiens:1/ SurvivreApple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/survivre-histoires-vraies/id1849332822Spotify:https://open.spotify.com/show/6m4YqFSEFm6ZWSkqTiOWQR2/ A la lueur de l'HistoireApple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/a-la-lueur-de-lhistoire/id1849342597Spotify:https://open.spotify.com/show/7HtLCQUQ0EFFS7Hent5mWd3/ Entrez dans la légendeApple Podcasts:https://open.spotify.com/show/0NCBjxciPo4LCRiHipFpoqSpotify:https://open.spotify.com/show/0NCBjxciPo4LCRiHipFpoqEt enfin, le site web du label ;)https://www.audio-sapiens.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:56
  • Rebouillir l’eau est-il dangereux pour la santé ?
    La croyance selon laquelle faire bouillir plusieurs fois la même eau serait dangereux circule depuis longtemps. En réalité, tout dépend de ce que l’on entend par « dangereux » et du type d’eau utilisée. Sur le plan chimique, rebouillir de l’eau n’est pas intrinsèquement nocif, mais dans certaines conditions, cela peut effectivement concentrer des substances indésirables.Quand on fait bouillir de l’eau, une partie s’évapore. Si on recommence l’opération plusieurs fois, le volume d’eau diminue, mais les minéraux et contaminants dissous — eux — restent. Cela signifie que des composés tels que le fluor, le nitrate, l’arsenic ou le plomb peuvent se retrouver légèrement concentrés après plusieurs bouillies. Dans des régions où l’eau du robinet contient déjà ces éléments à des niveaux proches des seuils réglementaires, une concentration supplémentaire peut poser un problème, notamment pour les nourrissons, les femmes enceintes ou les personnes fragiles.Une étude publiée en 2015 dans la revue Environmental Science & Pollution Research a montré que dans certaines zones à forte teneur en arsenic, rebouillir l’eau pouvait en effet augmenter le risque d’exposition chronique. Toutefois, il faut préciser que ces cas concernent des contextes où l’eau est déjà polluée à la source. Dans les pays où la qualité de l’eau est strictement contrôlée — comme en Europe —, cette concentration reste infime et sans danger pour la santé.Le rebouillage ne modifie pas non plus la structure de l’eau, contrairement à ce que prétendent certains discours pseudoscientifiques. Il ne crée pas de « molécules toxiques » ou de transformations chimiques mystérieuses. En revanche, il peut avoir un léger effet gustatif : en chauffant trop longtemps, l’eau perd une partie de son oxygène dissous, ce qui lui donne parfois un goût « plat » ou « lourd ».En résumé :Non, rebouillir l’eau du robinet n’est pas dangereux dans les pays où elle est potable.Oui, cela peut poser problème si l’eau contient déjà des contaminants chimiques, car ils se concentrent légèrement à chaque évaporation.Et non, cela ne la rend pas toxique ni « morte », contrairement à certaines idées reçues.Conclusion : une eau saine le reste, même rebouillie, mais il est inutile — et parfois contre-productif — de la faire bouillir plusieurs fois. Mieux vaut utiliser un filtre domestique si l’on craint la présence de métaux lourds ou de nitrates. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:56

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