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Choses à Savoir
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  • Courir ou marcher, lequel est le plus bénéfique pour la santé ?
    La question ets bien celle-ci: faut-il chausser ses baskets pour courir, ou marcher d’un pas vif suffit-il pour rester en bonne condition physique ? Les deux activités présentent des avantages réels, mais plusieurs études permettent de comparer leurs effets.Dépense énergétique et intensitéLa première différence tient à l’intensité. Courir mobilise davantage le système cardiovasculaire, augmente plus rapidement la fréquence cardiaque et brûle environ deux fois plus de calories par minute que la marche rapide. Pour perdre du poids ou améliorer son endurance, la course semble donc plus efficace à durée égale. Une étude publiée dans Medicine & Science in Sports & Exercise a montré qu’une heure de course entraînait une dépense énergétique presque deux fois supérieure à une heure de marche soutenue.Santé cardiovasculaireMais si l’on compare à effort équivalent en termes de calories dépensées, la marche rapide rivalise largement. En 2013, une vaste étude menée par l’Université de Berkeley a suivi plus de 33 000 marcheurs et 21 000 coureurs pendant six ans. Résultat : les bénéfices sur l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie et le risque cardiovasculaire global étaient comparables, voire parfois supérieurs, chez les marcheurs. En clair, marcher vite, mais longtemps et régulièrement, protège presque autant le cœur que courir.Risques et contraintesLa course a toutefois un inconvénient : elle est plus traumatisante pour les articulations et augmente le risque de blessures, notamment tendinites ou douleurs aux genoux. La marche rapide, elle, est beaucoup mieux tolérée, accessible à presque tous les âges, et peut être pratiquée quotidiennement sans risque particulier. Cela explique pourquoi elle est souvent recommandée aux personnes en surpoids, sédentaires ou souffrant de pathologies chroniques.Effets sur la longévitéUne autre étude publiée dans Progress in Cardiovascular Diseases en 2019 a montré que les coureurs réguliers vivaient en moyenne trois ans de plus que les non-coureurs. Mais la marche rapide, pratiquée à raison de 30 minutes par jour, est également associée à une réduction significative du risque de mortalité, toutes causes confondues.En résuméLa course est idéale pour améliorer rapidement sa condition physique, brûler des calories et renforcer son endurance. La marche rapide, plus douce, procure presque les mêmes bénéfices cardiovasculaires, avec beaucoup moins de risques de blessures. Le choix dépend donc de votre profil : si vous êtes en bonne santé, aimez l’effort intense et cherchez un gain rapide, courez. Si vous préférez une activité durable, sans douleur ni contraintes, marchez vite. Dans les deux cas, la régularité compte plus que l’intensité : 30 minutes par jour suffisent déjà à transformer votre santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:50
  • Pourquoi ne faut-il pas donner d'eau à un bébé de moins de 6 mois ?
    Vous pensez que donner un peu d’eau à un bébé, c’est inoffensif ? Et pourtant… c’est l’une des erreurs les plus dangereuses qu’on puisse commettre avant ses 6 mois.NarrationCar oui, ça paraît logique : l’eau, c’est vital, non ? Mais pour un nourrisson, c’est exactement l’inverse. Lui en donner trop tôt peut être non seulement inutile… mais aussi risqué, voire dramatique.Pourquoi ? Parce que jusqu’à 6 mois, tout ce dont un bébé a besoin, c’est du lait.Le lait maternel, ou le lait infantile, contient déjà près de 80 % d’eau. Suffisant pour l’hydrater parfaitement, même en cas de grosse chaleur. Et en bonus, ce n’est pas de l’eau “banale” : c’est une eau enrichie, calibrée avec les bons sels minéraux, les bonnes protéines, les bonnes vitamines. Bref, une boisson sur mesure.Premier risqueAlors que se passe-t-il si on lui donne de l’eau claire ?D’abord, son estomac est minuscule. L’eau prend la place du lait. Résultat : moins de calories, moins de nutriments essentiels, et donc un risque de ralentir sa croissance.Deuxième risque — le plus graveMais il y a pire : ce qu’on appelle l’intoxication à l’eau. Les reins d’un nourrisson sont encore immatures. Ils n’arrivent pas à éliminer correctement les excès de liquide. L’eau va diluer le sodium dans son sang. Et ce sodium est vital pour le fonctionnement du cerveau et des cellules.Une chute brutale de son taux peut provoquer des convulsions, une somnolence extrême… voire mettre la vie du bébé en danger.Idée reçueAlors oui, parfois, on pense bien faire. Quand il fait très chaud, ou quand l’enfant a de la fièvre, on se dit : “un peu d’eau va l’aider”. Mais non. Dans ces cas-là, le lait suffit encore. Le lait maternel, par exemple, s’adapte naturellement : il devient plus aqueux, plus léger, pour étancher la soif. C’est assez incroyable, non ?ExceptionLa seule vraie exception, c’est si un médecin le recommande. Par exemple, pour diluer un traitement. Mais autrement, avant 6 mois, c’est une règle d’or : pas d’eau, jamais.ConclusionAlors retenons bien : pour nous, l’eau est synonyme de vie. Mais pour un bébé de moins de 6 mois, l’eau peut être synonyme de danger. Son lait est déjà la meilleure eau du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:47
  • Quelle plante est aussi efficace que les hypotenseurs ?
    Et si une simple infusion pouvait rivaliser avec certains médicaments contre l’hypertension ? Ce n’est pas une promesse farfelue, mais une réalité scientifique : l’hibiscus, cette fleur tropicale aux couleurs vives, s’est révélée aussi efficace que certains traitements hypotenseurs légers. Une solution naturelle qui intrigue de plus en plus les chercheurs et les professionnels de santé.L’hypertension artérielle touche plus d’un milliard de personnes dans le monde et augmente considérablement les risques de maladies cardiovasculaires. Le traitement repose généralement sur des médicaments appelés hypotenseurs, mais certains patients cherchent des alternatives naturelles ou complémentaires. C’est là que l’hibiscus, et plus précisément l’Hibiscus sabdariffa, entre en jeu.En 2008, une étude rigoureuse menée par le Tufts University Medical Center à Boston a comparé l’effet de l’infusion d’hibiscus à celui d’un médicament bien connu : le captopril, un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA). Publiée dans la revue Journal of Nutrition, l’étude a suivi pendant six semaines un groupe de 65 adultes souffrant d’hypertension modérée. Résultat : les participants qui ont bu 3 tasses d’infusion d’hibiscus par jour ont vu leur pression artérielle systolique baisser en moyenne de 7 mmHg, un effet comparable à celui de certains traitements de première intention.Mais comment agit l’hibiscus ? Ses effets hypotenseurs seraient liés à plusieurs mécanismes : une action diurétique, une dilatation des vaisseaux sanguins, et une réduction de l’inflammation. L’hibiscus est également riche en antioxydants, notamment les anthocyanes, qui protègent les parois vasculaires.Attention toutefois : si cette plante est prometteuse, elle n’est pas adaptée à tous. Elle peut interagir avec certains médicaments, notamment les diurétiques ou les traitements pour la tension. Elle est également déconseillée chez les femmes enceintes ou allaitantes, faute d’études suffisantes. Par ailleurs, l’automédication n’est jamais recommandée : toute démarche de substitution ou d’ajout de traitement naturel doit être discutée avec un professionnel de santé.En résumé, l’hibiscus n’est pas un remède miracle, mais elle peut être un allié efficace et naturel contre l’hypertension, surtout en complément d’une bonne hygiène de vie. Une tasse d’hibiscus, ce n’est pas seulement agréable au goût : c’est peut-être aussi un pas de plus vers un cœur en meilleure santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:09
  • A quel âge le corps commence-t-il vraiment à vieillir ?
    On croit souvent que le vieillissement commence vers 50 ou 60 ans, quand les rides apparaissent ou que les articulations grincent. En réalité, le vieillissement biologique commence bien plus tôt, souvent en silence. Mais à partir de quand, exactement, notre corps commence-t-il à décliner ? La réponse est plus nuancée qu’on pourrait le penser… et elle dépend des systèmes de notre organisme.Selon une étude publiée en 2021 dans la revue Nature Medicine, des chercheurs de l’université de Stanford ont identifié trois grands moments-clés du vieillissement biologique dans une vie humaine : autour de 34 ans, 60 ans et 78 ans. Cette étude, basée sur l’analyse de milliers de protéines présentes dans le sang, montre que le vieillissement ne se produit pas de façon continue, mais plutôt par "sauts", à des âges précis. Le premier grand tournant serait donc dès la trentaine.D’un point de vue physiologique, certains organes montrent des signes de déclin dès l’âge de 25 ans. C’est le cas de la masse musculaire, qui atteint généralement son pic entre 20 et 30 ans, puis commence lentement à diminuer si elle n’est pas entretenue. Le métabolisme de base, c’est-à-dire la quantité d’énergie que notre corps brûle au repos, commence lui aussi à ralentir dès la fin de la vingtaine.Le cerveau, lui, voit certaines fonctions cognitives décliner doucement dès la trentaine, notamment la mémoire de travail et la rapidité de traitement. Cela ne signifie pas une perte d’intelligence, mais un changement progressif dans le fonctionnement des circuits neuronaux.La peau commence également à montrer ses premières marques : la production de collagène diminue dès l’âge de 25 ans, ce qui amorce, très lentement, la perte d’élasticité et l’apparition des premières ridules.Mais attention : vieillir ne signifie pas être "vieux". Ce sont des modifications lentes, souvent imperceptibles, et fortement influencées par notre mode de vie : alimentation, activité physique, sommeil, stress, tabac…La bonne nouvelle, c’est que de nombreuses études montrent qu’il est possible de ralentir certains marqueurs du vieillissement, voire d’en inverser partiellement les effets, par exemple avec l’exercice régulier ou la restriction calorique contrôlée.En résumé, le vieillissement commence beaucoup plus tôt qu’on ne l’imagine — dès 25 à 30 ans selon les systèmes — mais il reste malléable. Comprendre cela, ce n’est pas angoissant : c’est au contraire une invitation à agir tôt pour mieux vieillir longtemps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:06
  • Que pensez-vous de ma nouvelle vidéo ?
    Pour regarder la vidéo et me donner votre avis:https://youtu.be/OuZtEbMl9_M?si=fkljzQLMrFOsNstsMerci ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    0:43

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