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  • Delos : Microsoft et Google dans le viseur
    Thibaut de la Grand’rive, 30 ans à peine, en est convaincu : l’intelligence artificielle va bouleverser le quotidien des entreprises.. Avec son frère Pierre, ingénieur passé par EDF, il cofonde Delos, fin 2022, dans le bureau des parents reconverti en labo. Un déclic : la sortie de ChatGPT. “ J’ai eu l’impression d’assister à un basculement digne de la science-fiction ”, confie-t-il.Ancien acheteur international chez Stellantis, Thibaut plaque tout, saute dans un avion, et s’installe à Paris pour “chercher l’idée”. Quatre mois plus tard, Allianz leur fait confiance. L’assureur croit dans leur approche artisanale mais visionnaire : proposer des briques d’IA sur mesure pour les entreprises. Très vite, les preuves de concept s’enchaînent, les clients aussi. Objectif : ne pas rester un cabinet de conseil, mais bâtir une véritable plateforme bureautique augmentée.Parmi ses actionnaires, Delos compte Xavier Niel et le fonds britannique 20VC, récemment rejoint par Julien Cordorniou. La start-up revendique plus de 200 sociétés clientes, comme Total, Casino, Shiseido ou BestWestern, auxquels elle propose une suite logicielle pensée comme un hub d’agents IA collaboratifs. Dans un univers où elle doit se frotter à quelques géants de la Tech, dont Microsoft et Google. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    35:11
  • L’architecte de l’IA vidéo
    À 34 ans, Clément Moutet est aussi à l’aise dans les algorithmes que dans le business. Cet ingénieur passé par Google Cloud a cofondé en juin 2024 Vikit.ai, une start-up spécialisée dans l’orchestration d’outils d’IA générative pour la création vidéo. Chez Google, Moutet a vécu de l’intérieur la montée en puissance de l’intelligence artificielle, bien avant l’irruption de ChatGPT dans le grand public. En 2019 déjà, il contribuait à la commercialisation des premières briques IA du cloud de Google. Cette immersion précoce lui a donné une longueur d’avance pour saisir les limites actuelles de l’IA générative : « Les vidéos brutes produites par les modèles restent difficilement exploitables sans de lourdes retouches manuelles. »Vikit.ai répond précisément à ce goulet d’étranglement. Sa plateforme, bâtie avec trois autres anciens de Google agit comme un chef d’orchestre : elle combine modèles de génération (texte, image, son, vidéo), outils d’édition traditionnels et IA classique pour produire des vidéos personnalisées et prêtes à l’emploi. Trois secteurs sont visés en priorité : les médias (notamment pour la publicité produit), le e-commerce, et l’immobilier. Le modèle économique repose sur deux piliers : la vente de vidéos clés en main pour des cas d’usage ciblés et un logiciel open source enrichi en continu, pour lequel Vikit.ai propose un support premium. L'objectif est de créer une plateforme modulaire et agnostique, capable d’évoluer avec les besoins des clients. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    33:19
  • Pour une approche pro-active et souverainiste de la cybersécurité
    À 51 ans, Luc Declerck incarne une nouvelle génération de spécialistes français de la cybersécurité. Directeur général de Board of Cyber, cet entrepreneur assume un changement de paradigme dans un univers encore trop souvent réactif. Son leitmotiv ? Passer d’une cybersécurité subie à une évaluation proactive et continue des risques, à l’image des agences de notation financière.Spin-off du cabinet Almond & Amossys – une PME française regroupant 450 experts en cybersécurité –, Board of Cyber est née d’un pari audacieux : faire de la "notation cyber" un standard aussi incontournable que le bilan comptable. Trois ans après sa création, la start-up revendique déjà plus de 500 clients, une quarantaine de collaborateurs, et des cas d’usage qui s’étendent de l’assurance à la banque, en passant par le capital-investissement. L’enjeu est colossal : dans un monde numérique interconnecté, la faille ne vient plus seulement de l’intérieur. « Plus des deux tiers des attaques subies par les grandes entreprises proviennent de leurs fournisseurs », alerte-t-il. Cabinet d’avocats, éditeur de logiciels ou prestataire IT peuvent devenir des portes d’entrée pour les hackers. L’évaluation en continu de leur "maturité cyber" devient donc une exigence – et une obligation légale imminente, sous l’effet des réglementations européennes NIS2 et DORA.Face à une menace mouvante – phishing, vulnérabilités logicielles, attaques par QR code –, Board of Cyber veut permettre aux entreprises de savoir où elles en sont, en temps réel. Pour que la confiance ne soit plus un vœu pieux, mais une donnée objectivable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    36:23
  • Quand l’IA menace les métiers du conseil
    C’est une voix bien connue du conseil, mais c’est aujourd’hui une entrepreneuse au ton libre qui prend le micro : Sylvie Ouziel, cofondatrice de Blue Bridge, n’est pas une novice de la tech ni des grands groupes. Passée par Accenture, Munich Re, Allianz, le groupe chinois Envision et enfin Publicis, cette ingénieure formée chez Andersen Consulting revendique un parcours « d’extraterrestre » – expression utilisée à ses débuts en Allemagne, sans parler un mot de la langue, pour transformer une industrie qu’elle ne connaissait pas. Son obsession ? La technologie comme levier de transformation opérationnelle. Et désormais, place à l’IA générative.Son credo : l’IA ne se limite pas à ChatGPT, c’est un changement de paradigme pour les entreprises.D’où la création de Blue Bridge, un intégrateur d’un genre nouveau, qui veut faire le lien entre les promesses de l’IA et leur concrétisation dans les « tuyaux » des entreprises. « Ce qu’on voit en tant que consommateur – ChatGPT, Midjourney, etc. – donne une vision réductrice, dit-elle. Dans l’entreprise, il faut interfacer l’IA avec les ERP, les systèmes de logistique, les bases de données, les flux contractuels. » Blue Bridge se positionne comme un chaînon manquant, avec une promesse : un retour sur investissement rapide, grâce à une approche modulaire et des outils internes automatisés qui réduisent les coûts de mise en œuvre.La startup s’appuie sur les LLM existants, qu’elle intègre dans les systèmes de ses clients. « Nous ne facturons pas à l’usage, mais à la mise en place. Un agent IA qui impacte 1 000 collaborateurs, vous le payez une fois. » Une petite révolution dans le monde du conseil.Les cas d’usage ? Traitement automatisé de contrats d’assurance, extraction de règles, calcul d’indemnisations ou de rentabilité, génération de documents juridiques... Mais au-delà de la technologie, c’est tout un modèle économique que questionne Sylvie Ouziel : Le métier du conseil traditionnel – lent, coûteux, peu agile – vacille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    32:53
  • Un pionnier de l'investissement tech
    C’est l’histoire d’un vétéran de la tech qui n’avait jamais rêvé de le devenir. François Paulus, cofondateur du fonds Breega, a été CTO de l'opérateur 9Cegetel avant de devenir entrepreneur multirécidiviste. Il raconte un parcours truffé de virages, depuis les machines-outils de l’usine paternelle jusqu’au financement des robots d’Exotec. Il y a une dizaine d’années, quand il lance Breega avec deux associés, le venture capital français balbutie. Pas de licornes à l’horizon, peu de fonds, encore moins d’appétit pour la deep tech. Mais c’est justement là qu'il plante ses banderilles. Premier pari gagnant : Exotec, fleuron français de la robotique, financé dès 2016, bien avant que le mot deep tech ne devienne sexy. Breega se démarque par une culture d’anciens fondateurs et un ADN très opérationnel : « Tous nos investisseurs ont été de l’autre côté de la barrière », résume François Paulus. Résultat : un accompagnement musclé des start-ups, une équipe dédiée au scaling, et surtout un triptyque assumé – profit, planète, people. 80 % des projets financés doivent avoir un impact sociétal positif. Aujourd’hui, Breega pèse 700 millions d’euros sous gestion, investit en Europe et en Afrique, avec une nette préférence pour les projets tech à impact. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    33:20

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Acerca de DeepTechs

Bienvenue dans la saison 3 de DeepTechs, le podcast de Challenges. Un moment particulier pour l’équipe puisque nous avons la grande joie de vous annoncer l’arrivée de Mascaret, le conseil en communication des entreprises de Tech, comme partenaire de notre émission. Challenges et Mascaret ont régulièrement collaboré sur des dossiers divers comme le classement des influenceurs ou le baromètre des initiatives IA des grandes entreprises. Cette collaboration est donc, pour nous, une évolution naturelle. L’ouverture de cette nouvelle saison est aussi l’occasion de rappeler que DeepTechs, c’est d’abord une équipe : Flora Issingui, Maël Lorand, Charly Labyod, Guillaume Payan, et Gilles Fontaine.Avec Gilles Fontaine, rédacteur en chef à Challenges et Guillaume Payan, entrepreneur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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