Powered by RND
PodcastsTecnologíaChoses à Savoir TECH VERTE

Choses à Savoir TECH VERTE

Choses à Savoir
Choses à Savoir TECH VERTE
Último episodio

Episodios disponibles

5 de 1129
  • Où en est l’Europe sur la neutralité carbone ?
    La neutralité carbone d’ici 2050 est l’un des piliers du Pacte vert européen. Un cap fixé pour maintenir le réchauffement global sous la barre des +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Alors que la COP 30 se tient au Brésil jusqu’au 21 novembre, l’heure est au bilan — et il est contrasté.Le principe est clair : atteindre un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et leur absorption par les puits de carbone naturels. Le Parlement européen le rappelle : pour parvenir à des émissions nettes nulles, les rejets de CO₂ devront être compensés par la séquestration du carbone. Problème : aucun dispositif artificiel n’est aujourd’hui capable de capturer le CO₂ à une échelle suffisante. Les technologies progressent, mais trop lentement pour répondre à l’urgence climatique. L’Union mise donc sur deux leviers : réduire drastiquement ses émissions, notamment grâce aux énergies renouvelables, et recourir à la compensation carbone. Elle s’est même dotée de la première loi climat contraignante au monde en 2021. Objectif intermédiaire : –55 % d’émissions d’ici 2030. Et un nouvel horizon proposé par la Commission en 2025 : –90 % d’ici 2040.Sur le papier, les progrès existent. En 2023, les Vingt-Sept affichaient une baisse de 37 % des émissions nettes par rapport à 1990. Un rythme plus soutenu que prévu jusqu’en 2020, où l’UE avait déjà dépassé son objectif de –20 %. Mais depuis, la dynamique s’essouffle. À trajectoire constante, l’Union n’atteindrait que –43 % en 2030, loin des –55 % requis. Les experts d’Engie veulent toutefois croire qu’un sursaut est possible : les technologies nécessaires existent, rappellent-ils, il faut désormais massifier leur déploiement. Mais l’équation est serrée. Entre 2010 et 2020, les émissions européennes n’ont reculé que de 2 % par an. Pour respecter l’objectif 2050, il faudrait désormais doubler la cadence et viser –4 % chaque année. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:05
  • La France veut elle aussi ses fusées réutilisables ?
    L’espace redevient un terrain stratégique, et la France n’entend plus regarder passer les fusées. À Toulouse, lors de l’inauguration du Commandement de l’espace, Emmanuel Macron a annoncé une enveloppe supplémentaire de 4,2 milliards d’euros pour renforcer la défense spatiale tricolore. Un geste fort, au moment où SpaceX, Blue Origin et d’autres mastodontes privés redéfinissent les règles du jeu.Cette rallonge budgétaire, prévue entre 2026 et 2030, vient s’ajouter aux 6 milliards déjà inscrits dans la Loi de programmation militaire. En parallèle, plus de 16 milliards seront consacrés au spatial civil, incluant les activités duales. Sur le papier, l’effort est massif. Dans les faits, il paraît modeste face aux ambitions allemandes : Berlin prévoit 35 milliards d’euros pour sa défense spatiale d’ici 2030. Un écart qui pourrait fragiliser la position française à la conférence ministérielle de l’Agence spatiale européenne, fin novembre à Brême, où se négocieront les budgets pour les trois prochaines années. Le président en a profité pour lancer un pavé dans la mare européenne : il appelle à rompre avec le principe du « retour géographique » de l’ESA, ce mécanisme qui redistribue les contrats industriels en proportion des contributions financières des États membres. Un système jugé utile à ses débuts, mais aujourd’hui accusé de freiner la compétitivité. Pour Macron, il faut désormais confier les programmes aux meilleurs, et non aux plus “méritants” administrativement.L’enjeu est clair : rattraper le retard sur les fusées réutilisables, domaine où Elon Musk et SpaceX imposent leur tempo. ArianeGroup travaille déjà sur son propre concept, Thermis, tandis que le chef de l’État plaide pour des lanceurs « à propulsion bas coût » et « forte poussée », capables de revenir sur Terre. Une révolution technologique indispensable, selon lui, pour maintenir l’autonomie européenne. Entre les lignes, Macron vise aussi les risques de dépendance vis-à-vis des géants américains. « Pas question de dépendre d’un magnat du spatial », glisse-t-il, regard appuyé vers Elon Musk. Il réclame accélération d’Ariane 6, modernisation du port spatial de Kourou et ouverture aux petits lanceurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:15
  • Un site montre en temps réel la décharge qu’est devenu l’espace ?
    Chaque année, les spécialistes tirent un peu plus la sonnette d’alarme : l’espace se remplit, se désordonne, et devient de plus en plus dangereux. Les débris spatiaux s’accumulent au-dessus de nos têtes à un rythme qui dépasse désormais toutes les projections. Et l’emballement des mégaconstellations — ces flottes géantes lancées par les acteurs du spatial et de la tech — ne fait qu’aggraver le phénomène.Pour mesurer l’ampleur du problème, la start-up américaine LeoLabs vient de publier un outil saisissant : une carte interactive qui montre en temps réel tout ce qui gravite autour de la Terre. Satellites opérationnels, engins hors service, morceaux de fusées, fragments de quelques centimètres seulement… rien n’échappe à ce « Google Maps de l’orbite basse », alimenté par un réseau mondial de radars haute précision. Et le résultat a de quoi donner des sueurs froides. La plateforme permet de filtrer par type d’objet, pays d’origine, mission ou altitude, voire de suivre individuellement un satellite en déplacement autour du globe. Pour le grand public, c’est fascinant. Pour les agences et les opérateurs, c’est devenu indispensable. LeoLabs propose un ensemble d’outils professionnels : suivi de trajectoires, recherche dans un catalogue mis à jour en continu, surveillance des conjonctions et alertes en cas de risque de collision. Le service fournit même des estimations de vitesse d’impact et de gravité potentielle.Pour les entreprises qui pilotent des constellations entières, la start-up offre aussi des solutions de monitoring et de gestion de flotte, un peu comme un contrôle aérien… mais dans l’espace. Pour soutenir cet arsenal technologique, LeoLabs s’appuie massivement sur l’intelligence artificielle. Ses algorithmes ingèrent chaque jour des millions de données brutes issues des radars pour produire des analyses immédiates. De quoi justifier les levées de fonds conséquentes : 65 millions de dollars en 2021, puis 29 millions supplémentaires début 2024 pour renforcer son réseau et ses capacités en IA. Autant d’investissements devenus vitaux, alors que les scientifiques alertent désormais sur un nouveau facteur aggravant : l’impact du réchauffement climatique sur la trajectoire et la longévité des débris orbitaux. Une menace invisible, mais bien réelle.Carte : https://platform.leolabs.space/visualization Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:11
  • Le Bas-Rhin, eldorado français pour le lithium et la géothermie ?
    Et si le Bas-Rhin devenait le nouvel eldorado du lithium en France ? Entre Obernai et Erstein, trente-quatre communes sont concernées par un projet d’exploration ambitieux porté par la société Lithium de France. L’entreprise, installée à Haguenau, espère obtenir deux permis exclusifs de recherche sur un territoire de 175 kilomètres carrés : l’un pour le lithium et ses substances associées, baptisé « permis des Coteaux Minéraux », et l’autre pour la géothermie profonde, sobrement nommé « permis des Coteaux ». Deux ressources différentes, mais complémentaires — car là où la chaleur de la terre circule, les saumures géothermales peuvent aussi contenir du lithium, ce métal devenu stratégique pour la production de batteries.Les deux dossiers, déposés le 30 avril 2024 auprès du ministère de l’Économie, sont désormais soumis à consultation publique. À partir du 24 novembre, les habitants auront cinq semaines, jusqu’au 29 décembre 2025, pour donner leur avis via une plateforme en ligne. Cette consultation n’a rien d’une formalité : chaque contribution sera compilée dans un rapport transmis au ministre des Mines, aujourd’hui sous la tutelle de Bercy. Ce dernier prendra la décision finale après avis du Conseil général de l’économie. Trois issues sont possibles : accorder un permis, les deux, ou aucun.Sur le terrain, les enjeux sont multiples. Pour Lithium de France, il s’agit de sonder le sous-sol alsacien pendant cinq ans afin d’en évaluer le potentiel économique et environnemental. Pour les élus locaux et les habitants, la question est tout autre : comment concilier l’exploitation de ressources critiques avec la protection d’un territoire déjà sensible, marqué par les débats sur la géothermie profonde ? Le dossier est actuellement examiné par le Bureau de la politique des ressources minérales non énergétiques, basé à La Défense. Si les autorisations sont accordées, le Bas-Rhin pourrait bien devenir un maillon clé de la souveraineté minérale française — et pourquoi pas, un futur bastion de la batterie “made in France”. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:02
  • Huawei bientôt exclu du secteur « solaire » en Europe ?
    Après la dépendance au gaz russe, l’Europe s’apprête-t-elle à tomber dans un nouveau piège énergétique ? Selon une enquête de Politico, le risque est bien réel — et il vient cette fois… du soleil. Car derrière la promesse d’une énergie propre et indépendante, un maillon stratégique du solaire européen est aujourd’hui largement contrôlé par la Chine. Pas les panneaux eux-mêmes, mais un composant bien plus discret : l’onduleur. Ce petit boîtier, chargé de convertir le courant continu produit par les panneaux en courant alternatif, est indispensable au fonctionnement des installations photovoltaïques. Et presque tous ceux utilisés sur le continent viennent de fabricants chinois — principalement Huawei.Problème : ces appareils sont connectés à Internet, pour permettre leur maintenance et la mise à jour à distance. Une porte d’entrée potentielle, redoutée par les experts en cybersécurité. Selon Reuters, des dispositifs de communication cachés auraient été découverts dans certains modèles, capables de contourner les pare-feux et de transmettre des données vers la Chine. eux députés européens, le Néerlandais Bart Groothuis et la Slovaque Miriam Lexmann, ont écrit à la Commission européenne pour tirer la sonnette d’alarme : « Nous devons empêcher les fournisseurs à haut risque d’accéder à nos infrastructures critiques », ont-ils averti.L’enjeu est colossal : 65 % de la puissance solaire installée en Europe dépend de fabricants chinois. Huawei, à lui seul, représente 114 gigawatts de production, quand d’autres industriels chinois dépassent les 5 GW. Des entreprises qui, selon la loi chinoise sur le renseignement, doivent coopérer avec Pékin. En théorie, compromettre à distance seulement 3 GW d’onduleurs suffirait à déstabiliser le réseau électrique européen. Face à cette menace, certains pays réagissent. La Lituanie a interdit les onduleurs chinois pour toute installation dépassant 100 kilowatts, bloquant ainsi l’accès à distance des entreprises étrangères. Et l’European Solar Manufacturing Council plaide pour une stratégie de sécurité coordonnée, sur le modèle de la boîte à outils 5G. Mais la riposte aura un prix : les onduleurs chinois coûtent 30 à 50 % moins cher que leurs équivalents européens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:09

Más podcasts de Tecnología

Acerca de Choses à Savoir TECH VERTE

Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sitio web del podcast

Escucha Choses à Savoir TECH VERTE, Lenny's Podcast: Product | Career | Growth y muchos más podcasts de todo el mundo con la aplicación de radio.net

Descarga la app gratuita: radio.net

  • Añadir radios y podcasts a favoritos
  • Transmisión por Wi-Fi y Bluetooth
  • Carplay & Android Auto compatible
  • Muchas otras funciones de la app

Choses à Savoir TECH VERTE: Podcasts del grupo

Aplicaciones
Redes sociales
v7.23.12 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 11/18/2025 - 11:07:05 PM