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Choses à Savoir TECH VERTE

Podcast Choses à Savoir TECH VERTE
Choses à Savoir
Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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5 de 933
  • Le TGV M de la SNCF ne roulera toujours pas cette année ?
    Si vous comptiez embarquer à bord du TGV M, la cinquième génération de trains à grande vitesse, dès 2025 pour relier Paris à Marseille, il faudra patienter encore un peu. La SNCF visait une mise en service dans le courant de l’année, mais selon le syndicat SUD-Rail, les premiers voyages commerciaux n’auront finalement lieu qu’au début de 2026, soit près de neuf ans après la commande initiale auprès d’Alstom.Pourquoi un tel retard ? D’après Les Échos, les essais techniques du TGV M ont rencontré plusieurs obstacles. L’un des principaux défis concerne le "greffon", un module à batterie innovant censé garantir l’autonomie électrique du train en cas de panne. Problème : le système a présenté des dysfonctionnements imprévus. D’autres ajustements techniques ont également été nécessaires. Les ingénieurs ont dû composer avec des vibrations excessives à haute vitesse et une usure prématurée des roues. Autant de problèmes que la SNCF ne souhaite pas prendre à la légère, préférant prolonger la phase de test pour garantir une fiabilité optimale.La compagnie ferroviaire a ainsi décidé de repousser le calendrier afin de tester les rames dans leur configuration définitive sur un million de kilomètres en pré-exploitation. Une phase cruciale, qui débutera au printemps 2025, avant une entrée en service annoncée au plus tard début 2026. Les premiers trajets commerciaux concerneront l’axe Paris-Lyon-Marseille, avec 12 rames mises en circulation la première année, puis 15 rames supplémentaires en 2027 et 2028. Malgré ce retard, le TGV M promet une expérience totalement repensée. Son atout majeur ? Une capacité modulable : le train pourra s’adapter à l’affluence en passant de sept à neuf voitures, avec une capacité de 600 à 1 200 passagers en version INOUI, et de 740 à 1 080 places en version OUIGO.Côté confort, les voyageurs profiteront d’un bar sur deux niveaux, d’un Wi-Fi ultra-performant et de portes électriques silencieuses. Autre avancée majeure : la maintenance prédictive, optimisée grâce à des capteurs intelligents et un traitement des données en temps réel, permettant une augmentation significative du kilométrage annuel des rames. Avec un investissement total de 3,5 milliards d’euros pour 115 rames, la SNCF mise gros sur ce train du futur. Malgré le retard, ce projet reste une avancée majeure pour le transport ferroviaire français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:23
  • IA : Un Observatoire mondial pour analyser la menace environnementale ?
    L’intelligence artificielle générative est en pleine explosion, et avec elle, son impact écologique. Face à cette réalité préoccupante, l’École Normale Supérieure (ENS-PSL) et Capgemini lancent un Observatoire mondial dédié à l’empreinte environnementale de l’IA. Objectif : mesurer, analyser et réduire la consommation énergétique des modèles d’IA, dont certains peuvent utiliser jusqu’à 4 600 fois plus d’énergie que les modèles traditionnels. Les chiffres sont alarmants : selon les dernières études de Capgemini, la consommation énergétique des grands modèles d’IA pourrait augmenter de 2 440 % d’ici 2030 dans les scénarios les plus pessimistes. L’essor de l’IA générative soulève ainsi une question cruciale : comment concilier avancées technologiques et responsabilité environnementale ?C’est précisément la mission de ce nouvel Observatoire, qui ambitionne de développer une méthodologie standardisée pour évaluer l’impact écologique de l’IA, de son entraînement jusqu’à sa fin de vie. Une approche inédite qui permettra d’établir une base de données mondiale en accès libre, rassemblant des informations essentielles pour les chercheurs, les développeurs et les décideurs.L’Observatoire réunit des experts venus d’horizons variés : universitaires, industriels et membres de la société civile. Leur travail consistera à identifier les meilleures pratiques et à favoriser la transparence et le partage de données pour guider les choix des acteurs publics et privés. Capgemini, de son côté, met à profit son expertise en IA durable. Ses enquêtes, menées auprès de 2 000 cadres dirigeants dans une quinzaine de pays, confirment l’urgence d’adopter des pratiques plus responsables. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de développement responsable de l’IA, portée par l’ENS-PSL et l’Institut IA & Société. Mais suffira-t-elle à faire bouger les lignes ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10
  • Un datacenter qui chauffera 6 000 logements pendant 20 ans ?
    Le fournisseur cloud suisse Infomaniak marque un tournant dans l’industrie des centres de données avec son tout nouveau data center, le D4. Inauguré le 27 janvier 2025, ce centre de 1 800 m², construit sous un écoquartier de Genève, affiche des performances énergétiques inédites. Son ambition ? Transformer l’un des secteurs les plus énergivores du numérique en un modèle d’efficacité et de durabilité.Depuis le 11 novembre 2024, le D4 ne se contente pas de consommer de l’électricité, il revalorise 100 % de l’énergie qu’il utilise. Sa chaleur résiduelle est injectée dans le réseau de chauffage urbain, permettant d’alimenter 6 000 ménages pendant au moins vingt ans ou encore de fournir l’eau chaude nécessaire à 20 000 douches quotidiennes.Son efficacité énergétique repose sur un ingénieux système de refroidissement :-l’air à 28°C, issu des pompes à chaleur, refroidit les serveurs via des allées froides.-l’air chaud, capté à 45°C, est ensuite acheminé vers un échangeur air/eau sophistiqué.-deux pompes à chaleur françaises (Trane) de 1,7 MW chacune élèvent la température de l’eau à 85°C en hiver pour le chauffage urbain.Résultat : 3 600 tonnes de CO₂ évitées par an, soit l’équivalent des émissions générées par le gaz naturel nécessaire au chauffage de ces logements.Avec un PUE (Power Usage Effectiveness) exceptionnel de 1,09, bien en dessous de la moyenne européenne (1,6), le D4 se classe parmi les centres de données les plus efficients au monde.L’alimentation électrique repose sur une infrastructure robuste :-trois transformateurs convertissent le courant de 18 000 volts en 230 volts.-deux blocs de six onduleurs à 99 % de rendement assurent une alimentation stable.-des batteries de secours prennent le relais en cas d’incident.-un système de ventilation brushless optimise la gestion thermique.Même en pleine canicule, le free-cooling maintient le refroidissement des serveurs jusqu’à 36°C, garantissant une performance constante.Infomaniak ne s’arrête pas là. Son data center est équipé d’une centrale solaire de 130 kWc, composée de 364 panneaux photovoltaïques, renforçant ainsi son autonomie énergétique.La connectivité est elle aussi optimisée :-deux paires de fibre optique garantissent la liaison des 10 000 serveurs avec le reste du monde.Récompensé en 2023 par le Prix Suisse de l’Éthique et le Prix du Développement Durable du canton de Genève, le D4 est un modèle ouvert. Toute sa documentation technique est disponible gratuitement sur d4project.org, incitant d’autres acteurs à adopter cette approche écologique.Face à la demande croissante du cloud (+20 % par an), Infomaniak voit plus grand. L’entreprise prévoit déjà un nouveau centre d’au moins 3,3 MW d’ici 2028, ainsi qu’un projet d’1,1 MW supplémentaire pour un autre réseau de chaleur. Avec le D4, Infomaniak prouve qu’un data center peut être bien plus qu’un gouffre énergétique. Il devient un acteur clé de la transition énergétique, en conciliant innovation technologique et impact environnemental positif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:14
  • Bangkok fait tomber la pluie contre la pollution ?
    Depuis un an, Bangkok tente une expérience inédite pour lutter contre la pollution de l'air : pulvériser de l’eau glacée et de la glace carbonique depuis des avions militaires. Objectif ? Dissiper le nuage toxique qui étouffe la capitale thaïlandaise, particulièrement durant la saison sèche. Une méthode controversée, qui divise scientifiques et écologistes.Chaque année, dès le mois de décembre, un épais brouillard de particules fines s’abat sur Bangkok. En cause : le trafic routier, les industries et les brûlis agricoles. Résultat, plus d’un million de Thaïlandais ont souffert de maladies respiratoires depuis octobre 2023, selon les autorités. À cela s’ajoute un phénomène météorologique aggravant : une couche d'inversion thermique qui piège les polluants au sol, empêchant leur dispersion dans l’atmosphère. Pour tenter de contrer cette situation, la Thaïlande mise sur une technique singulière. Deux fois par jour, des avions pulvérisent à 1 500 mètres d'altitude de l’eau glacée ou du dioxyde de carbone sous forme solide, aussi appelé glace carbonique. Le principe ? Refroidir l’air pour briser la couche d’inversion et permettre aux particules polluantes de s’élever.Mais cette stratégie ne fait pas l’unanimité. Plusieurs experts doutent de son efficacité. « Il n’y a pas assez de preuves que cette méthode fonctionne », souligne Ekbordin Winijkul, spécialiste de la pollution de l’air à l’Institut asiatique de technologie. D’autres dénoncent un écran de fumée orchestré par les entreprises impliquées dans cette opération. La glace carbonique utilisée provient notamment du géant pétrolier thaïlandais PTT, acteur majeur dans l’émission de gaz à effet de serre. Weenarin Lulitanonda, cofondatrice du Réseau thaïlandais pour un air propre, estime que ces entreprises se servent de cette initiative pour redorer leur image, sans s’attaquer aux véritables sources du problème. « C’est comme ajouter de la coriandre sur un plat », ironise-t-elle.Outre son efficacité incertaine, ce programme coûte cher : jusqu’à 50 000 bahts (1 400 euros) par vol. Une somme qui pourrait être investie dans des solutions éprouvées, comme les zones à faibles émissions, la restriction des véhicules les plus polluants, ou encore la lutte contre les brûlis agricoles. Le gouvernement thaïlandais a déjà pris certaines mesures, comme le développement des bus électriques et l’encouragement au télétravail. Mais elles restent insuffisantes face à l’urgence de la situation. En attendant, Bangkok continue d'étouffer. Ce jeudi encore, la capitale thaïlandaise figurait parmi les villes les plus polluées du monde, avec des niveaux de particules fines bien au-delà des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Une situation préoccupante qui, malgré les efforts aériens, semble loin d’être sous contrôle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:44
  • Le numérique fait exploser le réchauffement climatique ?
    Alors que le réchauffement climatique bouleverse nos vies, le numérique s’impose comme un acteur majeur de l’empreinte écologique française. Une mise à jour récente de l’étude ADEME-Arcep dévoile une progression alarmante des émissions de gaz à effet de serre liées à ce secteur entre 2020 et 2022.Les chiffres sont sans appel :-La production et l’utilisation des équipements numériques consomment 117 millions de tonnes de ressources par an.-La fabrication de ces équipements représente 60 % de l’empreinte carbone du secteur, contre 40 % pour leur usage.-Les services numériques absorbent 11 % de la consommation électrique française.Mais l’élément le plus frappant concerne l’évolution des émissions : elles atteignent désormais 4,4 % de l’empreinte carbone nationale, soit 29,5 millions de tonnes équivalent CO₂. C’est un chiffre comparable à celui des émissions des poids lourds.Comment expliquer une telle augmentation ? La méthodologie a été affinée. L’étude inclut désormais les data centers hébergés à l’étranger, qui représentent à eux seuls 53 % des usages numériques. Cette prise en compte a fait bondir les émissions liées au numérique de 70 % par rapport à l’étude précédente. D’autres facteurs, comme l’adoption massive d’écrans OLED et l’impact de la fourniture d’accès à Internet, ont également contribué.Face à cette progression, l’ADEME-Arcep tire la sonnette d’alarme : il est impératif d’allonger la durée de vie des équipements numériques et de limiter leur nombre. Les nouveaux usages, comme l’intelligence artificielle générative, pourraient entraîner une explosion de la consommation des data centers. La solution ? Adopter une approche plus sobre et questionner la nécessité de ces innovations. Une prise de conscience essentielle pour éviter que le numérique ne devienne un poids insoutenable pour la planète.Étude : https://librairie.ademe.fr/changement-climatique/7880-evaluation-de-l-impact-environnemental-du-numerique-en-france.html Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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