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  • Un méga-projet d’élolienne signé TotalEnergies en France ?
    C’est une annonce qui souffle un vent d’optimisme sur la transition énergétique française. Le mercredi 24 septembre, TotalEnergies a décroché le plus grand projet d’éolien offshore jamais attribué dans l’Hexagone. Le groupe a été désigné lauréat d’un appel d’offres historique lancé par l’État pour un parc en mer d’une capacité colossale de 1,5 gigawatt — l’équivalent d’un réacteur nucléaire moderne.Ce géant des mers prendra place au large de la Normandie, à plus de 40 kilomètres des côtes. Baptisé Centre Manche 2, le futur parc profitera de vents réguliers et puissants, idéaux pour une production continue d’électricité verte. À pleine puissance, il devrait générer 6 térawattheures par an, soit plus que la consommation annuelle de Lyon et Marseille réunies. En clair, plus d’un million de foyers français verront leurs ampoules et leurs radiateurs fonctionner grâce à ce seul projet. Le tarif négocié de 66 euros le mégawatt-heure place cette énergie renouvelable dans une zone de compétitivité directe avec les sources conventionnelles. Mais un chantier d’une telle ampleur prend du temps : les études techniques s’achèveront en 2029, pour une mise en service prévue en 2033, en coordination avec RTE, le gestionnaire du réseau électrique national.Avec 4,5 milliards d’euros d’investissement, TotalEnergies signe là son plus gros projet en France depuis trente ans. Le groupe, historiquement pétrolier, confirme ainsi sa mue vers les renouvelables. L’impact local s’annonce considérable : 2 500 emplois mobilisés pendant trois ans, dont une partie dédiée à la formation de la main-d’œuvre normande, grâce à 500 000 heures de formation promises aux apprentis et personnes en reconversion. Enfin, pour répondre aux enjeux écologiques, TotalEnergies consacre 60 millions d’euros à la protection de la biodiversité marine et aux compensations environnementales. Entre ambitions industrielles et responsabilité écologique, ce chantier marque une étape décisive : la France s’offre enfin un champion de l’éolien en mer capable de rivaliser avec les grands parcs du Nord de l’Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:39
  • Un dispositif « naturel » pour refroidir les GPU de Microsoft ?
    Et si la solution à la surchauffe des data centers se trouvait… à l’intérieur même des puces ? C’est le pari audacieux de Microsoft, qui vient de dévoiler une technologie de refroidissement révolutionnaire : la microfluidique intégrée au silicium. Une innovation qui pourrait bien transformer la façon dont sont conçus les processeurs de demain.Le principe est aussi simple qu’ingénieux. Plutôt que de poser des plaques froides à la surface d’un GPU ou d’un CPU — la méthode actuelle —, Microsoft propose de faire circuler un liquide de refroidissement directement dans la puce, au plus près des zones de chaleur. Concrètement, de minuscules canaux sont gravés à l’arrière du silicium, à la manière des nervures d’une feuille. Ce réseau microfluidique guide le liquide exactement là où il faut, pour évacuer la chaleur trois fois plus efficacement que les systèmes actuels. Sur son blog, la firme explique : « Les dernières avancées en matière d’IA génèrent beaucoup plus de chaleur que les générations précédentes de puces. Nous avons testé avec succès un système capable d’éliminer la chaleur jusqu’à trois fois mieux que les plaques froides utilisées aujourd’hui. » Mais la prouesse ne s’arrête pas là. L’intelligence artificielle vient elle-même optimiser le dispositif : elle analyse en temps réel la signature thermique unique de chaque puce, et oriente le flux de liquide vers les points les plus chauds. Une technologie que Microsoft décrit comme « inspirée par la nature, personnalisée par l’IA ».L’enjeu est colossal. En améliorant le refroidissement, cette approche pourrait réduire la taille des serveurs, prolonger la durée de vie des composants et surtout diminuer la consommation énergétique des data centers, dont une large part est aujourd’hui dédiée à la climatisation. Microsoft affirme que sa solution peut faire chuter la température des puces de 65 % selon les charges de travail. Reste une question : quand cette technologie, aussi prometteuse que délicate à manipuler, sera-t-elle déployée à grande échelle ? Si elle tient ses promesses, c’est peut-être un nouveau standard du refroidissement qui vient de naître — au cœur même du silicium. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:13
  • Les racks IA explosent leur consommation d’énergie ?
    Autrefois, un rack de serveurs, c’était un simple meuble technique : quelques machines bien rangées, quelques kilowatts à fournir, et le tour était joué. Mais l’arrivée de l’intelligence artificielle a tout bouleversé. Aujourd’hui, les “racks IA” consomment vingt à trente fois plus d’énergie qu’un rack classique. Selon Lennox Data Centre Solutions, certains atteignent désormais jusqu’à un mégawatt par rack, soit l’équivalent d’une petite centrale électrique.Cette explosion de puissance change tout : la chaleur dégagée devient un enjeu central, tout comme la stabilité électrique. Les centres de données passent progressivement au courant continu haute tension (+/-400 volts) pour limiter les pertes et réduire la taille des câbles. Chaque watt compte, et chaque choix technique influe directement sur la performance. Comme l’explique Ted Pulfer, directeur chez Lennox, « le refroidissement, autrefois secondaire, est désormais au cœur du métier. Les charges de travail liées à l’IA imposent des approches inédites, comme le refroidissement liquide ».Concrètement, les data centers font circuler du liquide dans des plaques froides fixées aux composants les plus sollicités. Microsoft, de son côté, expérimente la microfluidique : de minuscules canaux gravés directement dans le dos des puces laissent passer le liquide au plus près du silicium. Résultat : une dissipation thermique jusqu’à trois fois plus efficace et une température réduite de 65 % sur les GPU selon la charge. L’IA elle-même vient prêter main forte en identifiant, en temps réel, les zones les plus chaudes pour adapter le flux de refroidissement. Cette course à la puissance crée aussi des opportunités pour les acteurs plus agiles, capables de proposer des solutions innovantes là où les géants peinent à suivre la demande. Alors oui, ces infrastructures avalent des mégawatts, mais pas de panique : malgré l’appétit grandissant de l’IA, on reste encore loin d’une crise énergétique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • Une nouvelle technique de fusion nucléaire ultra puissante ?
    Et si la fusion nucléaire devenait enfin une réalité industrielle ? C’est la promesse de First Light Fusion, une société britannique qui pourrait bien être la première à rendre cette énergie propre et quasi illimitée commercialement viable. Son concept, baptisé FLARE — pour Fusion via Low-power Assembly and Rapid Excitation —, repose sur une idée simple mais révolutionnaire : séparer la compression et l’allumage du combustible.Cette méthode pourrait atteindre un gain énergétique de 1 000, soit 250 fois le record actuel détenu par le National Ignition Facility américain, qui plafonne à 4. Le gain énergétique, c’est le rapport entre l’énergie produite et celle injectée. Autrement dit, si FLARE tient ses promesses, la fusion pourrait enfin produire de l’électricité à un coût inférieur aux centrales actuelles, et avec une efficacité sans précédent. Concrètement, le procédé de First Light consiste à comprimer le combustible de manière contrôlée, avant de déclencher son allumage par une impulsion rapide et précise. Cette approche requiert beaucoup moins d’énergie que les systèmes de fusion classiques et divise les coûts d’expérimentation par vingt. Là où le NIF américain a coûté 5,3 milliards de dollars, une installation FLARE pourrait être construite pour 100 à 200 millions.Pour le PDG Mark Thomas, « un gain de 1 000 % nous place bien au-delà du seuil où la fusion devient économiquement transformatrice ». Un constat partagé par Jeremy Chittenden, physicien à l’Imperial College de Londres, qui salue une approche fondée sur des technologies « éprouvées et économiquement crédibles ». Si tout se déroule comme prévu, la démonstration commerciale de FLARE pourrait voir le jour d’ici le milieu des années 2030. À terme, une seule installation serait capable d’alimenter une ville comme Coventry — environ 345 000 habitants — ou de fournir l’électricité nécessaire aux centres de données d’IA, gourmands en énergie. Avec ce projet, le Royaume-Uni espère bien se placer à la pointe mondiale d’une course évaluée à 1 000 milliards de dollars par an d’ici 2050. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:16
  • La Californie, leader des recharges électriques ?
    Si l’avenir de la mobilité passe par la voiture électrique, encore faut-il pouvoir la recharger facilement. En France, on se félicite d’un réseau qui atteint désormais 2,5 millions de bornes, publiques et privées confondues. Mais à plus de 9 000 kilomètres de là, la Californie vient de placer la barre bien plus haut.D’après les derniers chiffres de la California Energy Commission, l’État doré compte 201 180 bornes publiques ou partagées. Oui, vous avez bien entendu : 68 % de plus que le nombre de pompes à essence. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg, puisque près de 800 000 chargeurs résidentiels sont également installés dans les foyers californiens. Résultat : selon le gouverneur Gavin Newsom, 94 % des habitants vivent à moins de dix minutes d’une borne de recharge. Un record mondial qui illustre l’avance prise par la Californie, pionnière dans l’adoption du véhicule électrique. Il faut dire que la région concentre à la fois les constructeurs, les start-up et les politiques environnementales les plus ambitieuses des États-Unis.Mais pas question pour les autorités locales de s’arrêter en si bon chemin. « Notre objectif est de faire du véhicule électrique un choix évident pour tous les Californiens », explique Nancy Skinner, commissaire à la CEC. « Ces voitures sont agréables à conduire, ne nécessitent pas de vidange, ne polluent pas et leur recharge devient de plus en plus simple grâce aux infrastructures publiques. » En clair, la Californie n’a pas seulement construit un réseau : elle a créé un écosystème complet qui rend la voiture électrique aussi pratique que le plein d’essence. Un modèle que beaucoup de pays — la France comprise — pourraient bien regarder de près dans les années à venir. Parce que l’avenir de la route, là-bas, se branche déjà sur secteur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:48

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