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Choses à Savoir HISTOIRE

Podcast Choses à Savoir HISTOIRE
Choses à Savoir
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5 de 1268
  • Pourquoi le cochon fut une arme inattendue au Moyen Age ?
    En 1215, l’Angleterre est en pleine guerre civile. Le roi Jean sans Terre, en conflit avec ses barons rebelles, assiège le château de Rochester, une forteresse stratégique tenue par les forces rebelles fidèles à la Magna Carta. Ce siège restera célèbre non seulement pour son intensité, mais aussi pour l’utilisation d’une arme aussi surprenante qu’efficace : les cochons enflammés.Un siège implacableLe château de Rochester était une place forte réputée imprenable, avec ses épais murs de pierre et sa position défensive sur la Medway, un fleuve du sud de l’Angleterre. Les forces du roi Jean, bien décidées à reprendre la forteresse, tentèrent plusieurs assauts directs, sans succès. Les défenseurs, bien retranchés derrière leurs murs, résistèrent farouchement, obligeant les assiégeants à changer de tactique.Plutôt que d’attaquer frontalement, le roi Jean ordonna à ses troupes de creuser une mine sous la grande tour sud du château. L’idée était de saper les fondations pour provoquer son effondrement. Mais un simple tunnel ne suffisait pas : il fallait un moyen efficace d’y mettre le feu pour fragiliser la structure et faire tomber les défenses.L'arme secrète : la graisse de cochonC’est alors que le roi Jean eut recours à une technique redoutable mais peu orthodoxe. Il fit amener quarante cochons gras, spécialement choisis pour leur forte teneur en graisse inflammable. Une fois le tunnel suffisamment creusé sous la tour, les cochons furent sacrifiés, et leur graisse utilisée pour alimenter un immense brasier.Le feu, amplifié par le confinement du tunnel, fit chauffer les fondations en pierre, affaiblissant leur structure. La chaleur intense fit craquer la maçonnerie, et sous le poids colossal de la tour, les fondations cédèrent. En quelques instants, une partie du château de Rochester s’effondra sous les yeux des assiégés, terrifiés.Une victoire cruelle du roi JeanAvec une brèche ouverte dans les défenses, les forces royales lancèrent l’assaut final. Après plusieurs semaines de siège, les défenseurs furent contraints de se rendre. Certains furent exécutés, d’autres emprisonnés.Cet épisode du siège de Rochester illustre parfaitement l’ingéniosité et la brutalité des guerres médiévales. L’utilisation des cochons comme combustible de destruction témoigne de la créativité militaire de l’époque, où même les animaux pouvaient devenir des armes redoutables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:22
  • Pourquoi dit-on que les Pharaons se masturbaient dans le Nil ?
    Dans l’Égypte antique, la fertilité du Nil était essentielle à la survie du royaume. Le fleuve, qui irriguait les terres et permettait l’agriculture, était perçu comme une manifestation divine. Selon certains récits historiques et mythologiques, les pharaons auraient pratiqué un rituel sacré consistant à se masturber dans le Nil afin d’assurer l’abondance des récoltes et la prospérité du pays.Le mythe d’Atoum et l’origine du rituelCe rituel trouve son origine dans la mythologie égyptienne, en particulier avec le dieu Atoum, une divinité primordiale. Selon les textes anciens, Atoum se serait auto-fécondé en se masturbant et aurait ainsi donné naissance aux premières divinités égyptiennes, Shou (l’air) et Tefnout (l’humidité). Ce geste divin symbolisait la création de la vie à partir du néant.Le pharaon, en tant que représentant des dieux sur Terre, était perçu comme le garant de l’ordre cosmique, ou Maât. En reproduisant ce geste sacré, il participait activement à la régénération du monde et à l’équilibre du cycle naturel.Un acte rituel pour assurer la fertilité du paysDans certaines cérémonies, il était donc attendu que le pharaon accomplisse ce rituel en direction du Nil, voire directement dans ses eaux. Cette pratique était censée stimuler la fertilité du fleuve, favorisant ainsi l’abondance des crues annuelles, vitales pour l’agriculture égyptienne. L’eau du Nil était elle-même associée au sperme divin, symbole de fécondité et de renouveau.Des textes évoquent également des fêtes où des prêtres et parfois même des hommes du peuple auraient imité cet acte rituel dans un contexte sacré. Loin d’être perçu comme obscène, ce geste s’inscrivait dans une tradition religieuse et cosmique bien définie.Une pratique confirmée par les sources historiques ?Bien que cette coutume soit évoquée dans plusieurs récits anciens, notamment dans des inscriptions et des papyrus religieux, les preuves directes restent limitées. Il s’agit avant tout d’une interprétation symbolique plutôt que d’un rituel systématiquement documenté. Certains égyptologues considèrent que cette croyance pourrait être exagérée ou mal comprise par les sources modernes.Quoi qu’il en soit, ce mythe illustre parfaitement l’importance du lien entre les pharaons, la religion et la nature dans l’Égypte antique, où chaque geste pouvait avoir une portée cosmique et divine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:20
  • Pourquoi a-t-on brûlé des comics dans les années 1950 ?
    Aujourd’hui, Batman, Superman et Wonder Woman sont des icônes de la culture populaire, mais dans les années 1950, leurs aventures illustrées étaient considérées comme une menace pour la jeunesse américaine. À cette époque, des autodafés de bandes dessinées avaient lieu en place publique, des piles de comics brûlées sous les regards sévères d’adultes persuadés de protéger les enfants d’une corruption morale.La peur du déclin moral et l’influence du Dr WerthamAprès la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis entrent dans une période de conservatisme intense, marquée par la peur du communisme et une volonté de contrôler les influences culturelles sur la jeunesse. Les comics, avec leurs récits de super-héros, de crimes et d’horreur, deviennent la cible d’une véritable croisade morale.Cette croisade est alimentée par le psychiatre Fredric Wertham, qui publie en 1954 "Seduction of the Innocent". Dans cet ouvrage, il affirme que les bandes dessinées, en particulier celles mettant en scène des super-héros et des criminels, encouragent la violence, la délinquance juvénile et même l’homosexualité. Il critique par exemple la relation entre Batman et Robin, qu’il considère comme une incitation à une "vie homosexuelle" et voit en Wonder Woman un modèle de féminisme trop indépendant, susceptible de détourner les jeunes filles de leur rôle traditionnel.Une chasse aux sorcières culturelleLes conclusions alarmistes de Wertham sont largement médiatisées et conduisent à des réactions extrêmes. Des parents, des enseignants et des groupes religieux organisent des brûlages publics de comics, les traitant de "littérature pernicieuse" qui détourne les enfants des bonnes valeurs. Certains politiciens s’en mêlent, et en 1954, une commission du Sénat sur la délinquance juvénile enquête sur l’impact des comics.Sous la pression, les éditeurs de bandes dessinées instaurent le Comics Code Authority (CCA), une charte de censure stricte qui interdit toute représentation de violence excessive, d’horreur, de crime glorifié et même de certaines thématiques sociales. Résultat : l’industrie du comic book est asphyxiée, de nombreux éditeurs ferment et les récits deviennent édulcorés pendant des décennies.De la censure à la réhabilitationIl faudra attendre les années 1970 et 1980 pour que les comics retrouvent leur liberté créative et soient reconnus comme un art à part entière. Aujourd’hui, les super-héros, jadis brûlés sur les places publiques, dominent Hollywood et la pop culture mondiale. Une revanche éclatante sur la censure d’antan ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:22
  • Pourquoi la prédiction d'un fakir sema la panique à Paris ?
    L’histoire de Fhakya-Khan, le mystérieux fakir indien, est un des épisodes les plus étranges et troublants du début du XXᵉ siècle. En 1925, cet énigmatique personnage fait une prédiction terrifiante : la destruction imminente de Paris.Un fakir venu d’OrientL’histoire de Fhakya-Khan commence dans les cercles ésotériques parisiens des années 1920. Cet homme, vêtu d’une tunique safran, prétend venir du Rajasthan et affirme posséder des pouvoirs mystiques ancestraux, hérités de générations de sages indiens. Il fait sensation dans les salons occultes de la capitale en réalisant des démonstrations de lévitation et de clairvoyance.Les journaux commencent à s’intéresser à lui lorsqu’il annonce, en janvier 1925, une prédiction terrifiante : Paris sera détruite avant la fin de l’année. Il évoque une vision où la ville est ravagée par des flots de feu et d’eau, les rues se fissurent, et la Tour Eiffel s’effondre.Une prophétie qui sème la paniqueSon annonce provoque une onde de choc. Dans un Paris encore hanté par la guerre de 1914-1918, où les craintes du progrès et de l’inconnu sont exacerbées, certains prennent ses paroles au sérieux. Des adeptes de l’occultisme prétendent ressentir un mal étrange dans l’air, tandis que d’autres s’empressent de quitter la ville.Des scientifiques et des sceptiques tentent de le discréditer, mais Fhakya-Khan disparaît mystérieusement en mai 1925, renforçant le mystère. Certains journaux de l’époque avancent l’idée d’une conspiration, affirmant qu’il aurait été éliminé par des services secrets effrayés par l’écho de sa prophétie.La coïncidence troublanteSi Paris ne fut pas détruite en 1925, un événement étrange survient quelques mois après sa disparition : l’inondation de la Seine en décembre 1925, l’une des pires de l’époque, provoque des dégâts considérables et inonde une partie de la ville. Certains affirment que Fhakya-Khan n’avait pas totalement tort, et qu’il avait simplement mal interprété la nature de la catastrophe.Un mythe ou une manipulation ?Fhakya-Khan était-il un véritable mystique ou un imposteur habile ? Certains historiens suggèrent qu’il s’agissait d’un canular monté par des occultistes parisiens, ou même d’une manœuvre médiatique pour vendre des journaux.Aujourd’hui, il reste un personnage mystérieux dont l’histoire oscille entre légende urbaine et réalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:28
  • Les statues grecques étaient-elles blanches ?
    Lorsque nous pensons à l’art de la Grèce antique, nous imaginons souvent des statues de marbre immaculé, dépouillées de toute couleur. Pourtant, cette vision est une erreur historique largement répandue. En réalité, les statues grecques étaient richement polychromes, peintes de couleurs vives qui ont disparu avec le temps.Une réalité oubliéeL’idée des statues blanches s’est imposée à la Renaissance et au XVIIIe siècle, période où de nombreuses sculptures antiques ont été découvertes à l’état brut, après des siècles d’érosion et de nettoyage intensif. Les artistes et intellectuels de l’époque, comme Winckelmann, ont idéalisé cette blancheur, la considérant comme un signe de pureté et de perfection esthétique. Mais les Grecs anciens voyaient les choses autrement.Des preuves scientifiques indéniablesGrâce aux avancées technologiques, des analyses modernes ont révélé des traces de pigments sur de nombreuses sculptures antiques. En utilisant des techniques comme la luminescence ultraviolette, l’imagerie multispectrale et la spectroscopie Raman, les chercheurs ont identifié des résidus de couleurs comme le bleu égyptien, le rouge ocre, le vert et même de l’or.Des reconstitutions, notamment celles de Vinzenz Brinkmann, montrent à quoi devaient réellement ressembler ces œuvres : des statues éclatantes aux détails peints avec précision. Un exemple célèbre est le kouros de Munich, dont les restes de peinture prouvent l’usage de couleurs vives sur la peau, les cheveux et les vêtements sculptés.Pourquoi cette polychromie ?Pour les Grecs, la couleur avait un rôle crucial dans la sculpture. Elle permettait de rendre les statues plus réalistes, de symboliser le statut social, et même d’exprimer le caractère des divinités. Les temples étaient également peints de couleurs vives, créant un environnement artistique loin de l’image austère que nous avons aujourd’hui.ConclusionL’idée de statues grecques blanches est une construction culturelle née d’une mauvaise interprétation historique. La réalité est bien plus vibrante : les sculptures antiques étaient des œuvres éclatantes, richement décorées. Grâce aux recherches actuelles, nous redécouvrons enfin l’art grec sous son vrai jour, en couleur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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