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  • Anthropic bientôt aussi puissant que Boeing ?
    Elle ne fait pas autant de bruit que ses rivales, mais elle pèse déjà lourd : Anthropic, la start-up fondée en 2021 par d’anciens cadres d’OpenAI, est en train de devenir l’un des poids lourds de l’intelligence artificielle générative. Son chatbot Claude s’impose comme un concurrent sérieux à ChatGPT. Et les investisseurs ne s’y trompent pas.Amazon et Google ont déjà mis près de 10 milliards de dollars sur la table pour soutenir cette jeune entreprise. Et ce n’est qu’un début. Selon plusieurs médias américains, Anthropic est en train de préparer une nouvelle levée de fonds de 5 milliards de dollars, après une précédente opération en mars dernier qui avait porté sa valorisation à 61,5 milliards. Le prochain tour pourrait faire bondir cette valorisation à 170 milliards de dollars, soit l’équivalent de la capitalisation boursière de Boeing. C’est dire l’appétit que suscite la start-up. Elle joue désormais des coudes avec les plus grands : OpenAI, valorisée à 300 milliards, et xAI, la société d’Elon Musk, qui viserait 200 milliards.Un emballement qui interroge. Si certains voient dans l’IA le moteur de la prochaine révolution industrielle, d’autres redoutent une bulle spéculative, alimentée par des promesses qui dépassent largement les revenus réels. Fait marquant : Anthropic change aussi de cap sur ses sources de financement. Longtemps réticente, l’entreprise ouvre désormais ses portes aux fonds souverains du Moyen-Orient. Elle serait en discussion avec MGX, le bras armé d’Abou Dhabi pour l’IA, et le Qatar Investment Authority. Un virage assumé par le PDG Dario Amodei. Dans un mémo interne, il reconnaît que les principes éthiques ne suffisent plus à couvrir les besoins financiers : « Aucune personne mal intentionnée ne devrait jamais bénéficier de notre succès » est un principe difficile à appliquer dans la réalité, écrit-il. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:00
  • Tout ce que vous dite à l’IA peut se retourner contre vous ?
    Peut-on vraiment tout dire à une intelligence artificielle ? Pour Sam Altman, PDG d’OpenAI, la réponse est non. Et c’est lui-même qui le dit, au micro du podcast This Past Weekend. Dans cet entretien, il met en garde contre un usage trop personnel de ChatGPT, son propre chatbot. Le message est clair : vos conversations avec ChatGPT ne sont pas protégées par la loi, comme peuvent l’être celles avec un médecin, un avocat ou un thérapeute. Et en cas de litige, elles pourraient même être présentées devant un tribunal.« Si vous parlez à ChatGPT de sujets sensibles et qu’il y a une action en justice, nous pourrions être légalement contraints de transmettre ces échanges », explique Sam Altman. Une situation qu’il qualifie lui-même de "profondément anormale". Le contexte juridique ne joue pas en faveur des utilisateurs. Une procédure en cours, lancée par The New York Times, oblige OpenAI à conserver l’historique des conversations, y compris celles que les usagers pensent avoir supprimées. Face à cela, Altman plaide pour un encadrement juridique clair. Il estime que les échanges avec une IA devraient bénéficier des mêmes protections que ceux avec des professionnels du soin ou du droit. « Il existe un secret médical, un secret professionnel. Pourquoi pas un secret conversationnel pour l’IA ? », interroge-t-il.Mais pour l’instant, rien de tout cela n’est en place. Et Altman le reconnaît : tant qu’un cadre légal n’existe pas, les utilisateurs sont en droit d’exiger une transparence totale sur la gestion de leurs données privées. Le message est lancé : n’oubliez pas que parler à ChatGPT, ce n’est pas parler en toute confidentialité. Et dans un monde où les frontières entre humain et machine deviennent floues, la protection de la vie privée reste un chantier majeur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • Pourquoi doit-on effacer nos mots de passe de Chrome ?
    En cybersécurité, certaines évidences méritent d’être répétées. En voici une : votre navigateur web n’est pas un coffre-fort. Pourtant, des millions d’utilisateurs continuent d’y stocker leurs identifiants sans se poser de questions. Chrome, Edge, Firefox ou Brave : tous proposent une gestion intégrée des mots de passe, pratique, synchronisée, et rassurante en apparence. Mais derrière ce confort se cache un véritable champ de mines numériques.Le dernier danger en date s’appelle Katz Stealer. Un malware vendu pour quelques dizaines de dollars par mois sur le dark web, accessible même aux cybercriminels amateurs. Son mode opératoire ? D’une simplicité redoutable : il siphonne les identifiants, les cookies, les données bancaires et les tokens d’accès stockés dans les navigateurs, pour les envoyer vers un tableau de bord en ligne. Même les protections récentes de Google, comme le chiffrement lié à l’utilisateur, ne tiennent plus face à cette attaque “masquée”.Ce n’est pas une révolution, mais la banalisation d’un risque majeur. Car tant que vos mots de passe sont gérés par le navigateur lui-même, ils restent exposés aux mêmes failles : extensions malveillantes, sites piégés, infostealers invisibles… et l’absence de chiffrement “zero-knowledge”. Autrement dit, Google ou Microsoft peuvent techniquement accéder à vos données. À l’inverse, les gestionnaires dédiés comme Bitwarden, Keepass ou Proton Pass garantissent un chiffrement local et une vraie séparation des usages.Et le paradoxe, c’est que les géants du web encouragent ce stockage à risque. Microsoft abandonne son gestionnaire sécurisé dans Authenticator au profit d’Edge. Google pousse ses utilisateurs vers les passkeys, mais continue de proposer son gestionnaire intégré comme solution par défaut. Le problème ? Les passkeys ne sont pas encore généralisées, et les navigateurs restent des cibles faciles. Alors si vos identifiants dorment encore dans Chrome ou Edge, c’est peut-être le moment de les migrer. Et de se rappeler qu’en cybersécurité, le confort ne vaut pas la sécurité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:14
  • Elon Musk veut concevoir un œil bionique ?
    Et si l’on pouvait un jour voir sans yeux ? C’est le pari audacieux que s’est lancé Neuralink, la société d’Elon Musk. Après avoir implanté avec succès son premier dispositif cérébral N1 sur des patients paralysés, l’entreprise s’attaque désormais à un défi encore plus vertigineux : redonner une forme de vision à des personnes aveugles, même privées de nerf optique.Ce nouveau projet porte un nom évocateur : Blindsight. Il ne s’agit pas ici de restaurer une vision naturelle, mais de créer une perception visuelle fonctionnelle, grâce à une interface cerveau-machine. En clair, une caméra capte l’environnement, le système transforme l’image en signaux électriques, et stimule directement le cortex visuel du patient. Résultat espéré : permettre aux aveugles de reconnaître des visages, lire, se déplacer, accomplir des tâches du quotidien.Pour y parvenir, Neuralink s’est entourée de chercheurs de l’Université de Californie à Santa Barbara et de l’université Miguel Hernández, en Espagne. L’étude est encore en phase exploratoire. Les premiers tests se font sur des patients déjà équipés d’un implant existant, le CORTIVIS, afin d’expérimenter différents modes de stimulation. Des volontaires voyants participent aussi, pour comparer les ressentis.L’intelligence artificielle joue un rôle central dans cette aventure : elle doit analyser les scènes visuelles et faire ressortir les éléments essentiels, afin que la stimulation soit la plus pertinente possible. L’objectif n’est pas d’imiter la vue, mais de construire une représentation utile du monde. Pour l’instant, Blindsight n’a pas encore été testé sur des humains avec les implants Neuralink, mais la société vise une mise sur le marché à l’horizon 2030. Le chemin reste semé d’embûches techniques, éthiques, cliniques… mais le cap est fixé : faire entrer la vision artificielle dans le réel. Et connaissant Musk, difficile de croire qu’il en restera là. Car derrière cette promesse médicale, certains voient déjà les prémices d’une interface homme-machine aux allures de science-fiction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:20
  • Youtube a-t-il gagné sa guerre contre les adblockers ?
    C’est un tour de force qui n’a rien d’un hasard : les revenus publicitaires de YouTube ont atteint 9,8 milliards de dollars au deuxième trimestre 2025, dépassant les prévisions des analystes. Un chiffre impressionnant… mais surtout le fruit d’une stratégie méthodique et musclée. Objectif : réduire au silence les bloqueurs de pub, pousser les utilisateurs à bout… et les faire payer. Le cœur de cette offensive s’appelle l’injection publicitaire côté serveur, ou SSAI pour les initiés. Concrètement, les pubs sont désormais intégrées directement dans le flux vidéo avant même d’arriver sur votre appareil. Résultat : les adblockers classiques, qui opèrent dans le navigateur, sont tout simplement aveuglés. La publicité devient indissociable du contenu lui-même.Même les outils communautaires comme SponsorBlock, qui permettaient de zapper les segments sponsorisés, sont mis à mal. Les repères temporels sont déréglés, les extensions perturbées. Et ce n’est pas un accident : YouTube vise clairement celles et ceux qui tentent d’échapper à son modèle économique. Et quand cela ne suffit pas, la plateforme sort l’artillerie lourde : écrans noirs, vidéos retardées, et autres petits désagréments pour les utilisateurs d’adblockers. Chaque contournement technique est suivi de près par les équipes de Google… et contré dans la foulée.Mais cette politique du bâton a un revers payant : le nombre d’abonnés à YouTube Premium et Music a grimpé à 125 millions. Une croissance stimulée par une expérience gratuite de plus en plus dégradée, et par la hausse des tarifs, notamment pour l’abonnement Famille. Même l’offre « Lite », censée être plus douce, conserve les publicités. Le message est limpide : YouTube assume sa stratégie et montre la voie à d’autres géants du numérique. Pour les utilisateurs, le choix devient de plus en plus binaire : subir… ou s’abonner. Et la frontière entre contenu gratuit et tranquillité d’esprit ne cesse de s’estomper. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:04

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