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Choses à Savoir
Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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5 de 1089
  • Gemini de Google peut analyser le monde en direct ?
    Et si votre assistant vocal voyait ce que vous voyez ? C’est désormais une réalité avec Gemini Live, la dernière avancée de Google en matière d’intelligence artificielle. Souvenez-vous, il y a un an, lors de la conférence Google I/O 2024, l’entreprise présentait le Projet Astra : une IA capable d’analyser son environnement grâce à la caméra du smartphone. Aujourd’hui, cette technologie est déployée et déjà repérée par certains utilisateurs.Grâce à Gemini Live, Google pousse encore plus loin l’interaction homme-machine. L’IA peut désormais analyser en temps réel ce qui apparaît à l’écran ou ce qui est filmé par la caméra du téléphone. Une fonction qui change la donne : il suffit de pointer son smartphone vers un objet inconnu pour obtenir instantanément des informations précises. Vous avez une application que vous ne comprenez pas ? Montrez-la à Gemini, et il vous guidera. Besoin d’aide pour un problème technique ? L’IA vous explique directement en observant votre écran.C’est un utilisateur de smartphone Xiaomi qui a eu la surprise de découvrir cette nouvelle fonctionnalité et de la partager sur Reddit, captures d’écran et vidéo à l’appui. On le voit utiliser Gemini Live pour analyser son écran d’accueil et obtenir des explications sur ses notifications et ses widgets. Un aperçu concret du futur des assistants virtuels ! Pour l’instant, cette innovation est uniquement disponible pour les abonnés du plan Google One AI Premium, facturé 21,99 euros par mois. Un moyen pour Google de monétiser son IA tout en testant ses avancées auprès d’un public restreint avant un déploiement plus large.Avec cette mise à jour, Google rattrape son retard sur OpenAI et Amazon. ChatGPT propose depuis plusieurs mois une Live Camera similaire, et Alexa+, le futur assistant d’Amazon, intégrera lui aussi une vision en direct via les écrans connectés. À quand un assistant intégré dans des lunettes connectées, capable de voir et d’interagir avec le monde sans même sortir son smartphone ? Google pose les bases d’une intelligence artificielle plus immersive et intuitive, où l’utilisateur n’a plus besoin de taper une requête, mais simplement de montrer. Un pas de plus vers un futur où l’IA ne sera plus seulement une voix, mais un véritable compagnon numérique capable de voir et comprendre notre environnement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:21
  • ChatGPT est-il devenu indispensable dans nos vies ?
    Il ne respire pas. Il ne ressent rien. Et pourtant, certains utilisateurs confient à ChatGPT des pans entiers de leur vie. Ce phénomène, loin d’être anecdotique, est désormais mesuré dans une étude conjointe entre OpenAI et le MIT, explorant l’impact émotionnel de l’intelligence artificielle sur ses utilisateurs. L’étude, intitulée Investigating Affective Use and Emotional Well-being on ChatGPT, repose sur 3 millions de conversations analysées, 4 076 utilisateurs interrogés et un essai contrôlé randomisé sur 981 participants. Son premier enseignement ? La majorité des utilisateurs restent pragmatiques, voyant en ChatGPT un simple outil. Mais une minorité développe une véritable relation émotionnelle avec l’IA.Les chercheurs ont mis au point un modèle d’analyse, EmoClassifiersV1, pour identifier les signes d’attachement émotionnel dans les échanges. Résultat : les utilisateurs intensifs affichent jusqu’à deux fois plus de marqueurs affectifs que les autres. Certains confient même à ChatGPT des informations qu’ils ne partageraient pas avec un humain. 10 % des usagers le considèrent comme un "ami", ressentant un manque en son absence. Une forme d’anthropomorphisme extrême, qui rappelle les dérives déjà observées sur des plateformes comme Replika ou Character.AI.Depuis 2024, ChatGPT intègre un mode vocal avancé, rendant les conversations plus naturelles. Les interactions vocales génèrent jusqu’à dix fois plus de marqueurs émotionnels que les échanges textuels. Une expérience contrôlée sur 28 jours et 1 445 heures de dialogues a confirmé cette tendance : plus la voix est expressive, plus l’attachement est fort. Paradoxalement, ces utilisateurs présentent de meilleurs scores de bien-être émotionnel… mais aussi un risque accru de solitude et de dépendance.Trois profils d’utilisateurs identifiésL’étude distingue trois groupes :-Ceux dont l’attachement diminue avec le temps.-Ceux qui gardent une distance constante.-Une minorité dont le lien émotionnel s’intensifie.Les chercheurs pointent un facteur clé : la solitude. Les participants les plus isolés au début de l’étude étaient aussi ceux qui développaient le plus d’attachement à ChatGPT, recherchant du soutien et de l’empathie. Mais un piège se dessine : plus l’usage est fréquent, plus la socialisation diminue, renforçant potentiellement l’isolement. Alors, compagnon réconfortant ou cercle vicieux ? L’étude laisse la question ouverte, mais une chose est sûre : le rapport des humains aux IA ne fait que commencer à se redéfinir.Etude : https://cdn.openai.com/papers/15987609-5f71-433c-9972-e91131f399a1/openai-affective-use-study.pdf Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:37
  • Un employé tente de détruire son entreprise après son licenciement ?
    Un salarié remercié, un code secret, et une entreprise paralysée en un instant. Ce scénario digne d’un thriller informatique est pourtant bien réel. Il s’est déroulé chez Eaton Corp, géant américain de la gestion d’énergie, où Davis Lu, développeur chevronné, a orchestré une vengeance numérique aussi méticuleuse qu’implacable.Tout commence en 2018, quand l’entreprise annonce une réorganisation stratégique, comprenez des licenciements en cascade. Lu, fidèle employé depuis plus de dix ans, voit venir le couperet. Plutôt que de protester, il code en silence. Pendant plusieurs semaines, il développe un kill switch : un programme capable de bloquer les serveurs de l’entreprise en cas de départ forcé. Son script ultime, nommé IsDLEnabledinAD, agit comme une bombe à retardement : tant que son compte est actif, rien ne se passe. Mais dès qu’il disparaît du système, tout bascule.Le 9 septembre 2019, le couperet tombe : Davis Lu est licencié. Quelques instants plus tard, les collaborateurs sont bloqués, les serveurs deviennent inaccessibles, les opérations sont paralysées. Un chaos total, orchestré par un simple bout de code. Eaton tente de réagir, mais le mal est fait. Très vite, le FBI entre en jeu et remonte jusqu’au responsable. Ses identifiants sont liés au serveur de lancement, son historique de navigation montre des recherches sur l’escalade de privilèges et la suppression massive de fichiers. Tout prouve une attaque préméditée. Début mars 2025, le verdict tombe : Davis Lu est inculpé pour sabotage informatique et risque jusqu’à dix ans de prison. L’entreprise parle de pertes s’élevant à plusieurs centaines de milliers de dollars, mais la défense conteste, évoquant un préjudice limité à 5 000 dollars.Alors, simple acte criminel ou révolte technologique ? Car au-delà du procès, l’affaire Davis Lu rappelle d’autres formes de résistance face au progrès perçu comme une menace. Du mouvement ouvrier des Luddites au XIXe siècle, qui s’attaquait aux métiers à tisser mécaniques, au groupe CLODO dans les années 80, qui voyait l’informatisation comme un outil de répression, ce type de sabotage soulève une question fondamentale : quand la technologie décide du sort des salariés, ceux-ci peuvent-ils un jour décider légitimement de la retourner contre leurs employeurs ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:39
  • Condamnée pour avoir lu un message sur sa montre connectée ?
    Sécurisez votre vie privée avec Surfshark. Vous pouvez profiter de 4 mois supplémentaires en utilisant le lien https://surfshark.com/savoir3Un simple message, une montre connectée et un divorce qui prend un tournant judiciaire. À Montauban, une femme a été condamnée pour avoir consulté un message privé sur la montre de son ex-mari, utilisé comme preuve d’infidélité lors de leur séparation. Mais pour la justice, cet accès non autorisé constitue une violation du secret des correspondances.Tout commence lorsqu’une femme découvre sur la montre de son époux un message compromettant. Pensant pouvoir l’utiliser pour prouver l’adultère, elle l’intègre aux pièces de son divorce. Erreur fatale : selon les articles 259 et 259-1 du Code civil, toute preuve obtenue de manière déloyale ou frauduleuse est irrecevable. Et dans ce cas précis, la justice a estimé que l’ex-épouse n’avait pas l’autorisation légitime d’accéder à cette conversation privée. L’argument de la défense reposait sur le partage du dispositif entre les deux conjoints. L’accusée affirmait que la montre était utilisée en commun et que les comptes étaient souvent accessibles aux deux. « Nous étions encore ensemble à l’époque et nous partagions nos appareils », a-t-elle plaidé. Une ligne de défense balayée par le tribunal : un appareil partagé ne signifie pas un accès libre aux communications personnelles, surtout sans consentement explicite.L’avocate de l’ex-épouse a tenté de relativiser : les codes des comptes de gendarmerie de son mari lui avaient été confiés, tout comme l’accès à certaines données personnelles. Pourtant, pour la justice, l’accès volontaire à des vidéos de stage ne justifie en rien la lecture d’un message privé. Le tribunal a jugé que cette consultation constituait une atteinte au secret des correspondances et a condamné l’ex-épouse à 300 euros d’amende avec sursis. Un verdict qui rappelle une règle fondamentale : même dans un couple, le droit à la vie privée et à la confidentialité des échanges reste protégé. Une montre connectée peut afficher bien plus que l’heure… et parfois, elle mène jusqu’au tribunal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:21
  • Android vous permet de localiser vos proches ?
    Retrouver un objet égaré, un smartphone oublié ou même un proche, c’est ce que permet désormais le service Find My Device de Google. Déployé en avril 2024 pour concurrencer Apple, ce réseau n’a cessé d’évoluer. Sécurisation renforcée, verrouillage à distance, et maintenant, une toute nouvelle fonctionnalité : la localisation des personnes.Depuis le 13 mars, une mise à jour de l’application « Localiser mon appareil » est en cours de déploiement. Et avec elle, une refonte complète de l’interface. Désormais, l’écran se divise en deux parties : une carte en haut et la liste des appareils en bas. Un design plus épuré qui facilite la navigation et offre la possibilité de filtrer ses appareils ou de mettre en avant les membres de sa famille. Mais la vraie nouveauté, c’est l’ajout d’un onglet « Personnes ». En cliquant dessus, l’utilisateur accède à une liste des contacts ayant accepté de partager leur localisation. D’un simple coup d’œil, il peut voir leur position en temps réel sur la carte, et même actualiser leurs déplacements. Pratique pour suivre un proche en voyage ou vérifier l’arrivée d’un ami. Autre option : masquer ou bloquer un contact en cas de besoin.Google a aussi pensé au partage de sa propre position. Il suffit d’appuyer sur un bouton dédié pour envoyer un lien par mail ou message. L’utilisateur peut choisir la durée du partage : une heure, toute la journée ou jusqu’à désactivation. Une flexibilité qui rappelle des services déjà existants, comme celui de Google Maps, mais avec une intégration plus poussée dans l’écosystème Android. Évidemment, toutes ces fonctionnalités nécessitent des autorisations spécifiques pour garantir la confidentialité des données. Google promet une sécurité renforcée, mais cette mise à jour soulève inévitablement des questions sur la vie privée. Pour ceux qui souhaitent tester cette nouvelle option, l’application « Localiser mon appareil » est d’ores et déjà disponible en téléchargement ou en mise à jour. Une avancée qui pourrait bien changer notre manière d’utiliser les services de localisation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:00

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