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  • Graviton5, le processeur surpuissant d’Amazon pour le cloud ?
    Pour la dernière grande journée de son événement annuel AWS re:Invent, Amazon Web Services a levé le voile sur une annonce stratégique : l’arrivée de Graviton5, son tout nouveau processeur maison. Une puce ARM de cinquième génération, gravée en 3 nanomètres, embarquant… 192 cœurs. Un monstre de calcul, pensé pour bouleverser l’équation performance-prix du cloud.AWS ne s’en cache pas : le pari Graviton est déjà un succès. Plus de la moitié des nouvelles capacités de calcul de la plateforme reposent désormais sur cette architecture, et près de 90 % des 1 000 plus gros clients EC2 utilisent déjà ces processeurs. Avec Graviton5, Amazon ne se contente plus d’optimiser : il change d’échelle. Cette nouvelle génération marque un véritable saut technologique. En concentrant 192 cœurs sur une seule puce, Amazon augmente considérablement la densité de calcul. Résultat : les échanges entre cœurs sont 33 % plus rapides. Le cache L3, cette mémoire ultra-rapide essentielle aux performances, a été multiplié par cinq. Chaque cœur dispose ainsi de 2,6 fois plus d’espace immédiat que sur Graviton4. Concrètement, cela accélère fortement les bases de données, l’analyse de données massives, mais aussi les jeux en ligne ou les services temps réel.Côté réseau, les progrès sont tout aussi notables : +15 % de bande passante en moyenne, jusqu’à un doublement sur les instances les plus puissantes. L’accès au stockage cloud progresse aussi de 20 %. Graviton5 promet au total 30 % de performances supplémentaires et 20 % de latence en moins par rapport à la génération précédente. La gravure en 3 nm, l’une des plus avancées du marché — dominée par TSMC, Samsung et Intel — permet d’augmenter la puissance tout en réduisant la consommation. Un point crucial à l’heure où les data centers pèsent de plus en plus lourd dans la consommation électrique mondiale. AWS va même jusqu’à refroidir directement la puce, sans boîtier intermédiaire.Autre avancée majeure : la sécurité. Avec le Nitro Isolation Engine, AWS ne se contente plus d’affirmer l’isolation des données… il en apporte une preuve mathématique. Une garantie très recherchée par les banques, les hôpitaux et les administrations. Les premiers retours sont enthousiastes. Airbnb gagne 25 % sur ses moteurs de recherche. Atlassian observe 30 % de rapidité en plus sur Jira. SAP annonce même jusqu’à 60 % d’accélération sur ses bases de données. Les premières instances EC2 M9g sont déjà disponibles en test. Les déclinaisons C9g et R9g, dédiées au calcul intensif et à la mémoire, arriveront en 2026. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:46
  • Discord, responsable du ralentissement de votre PC ?
    C’est une plainte devenue quasi quotidienne chez les joueurs comme chez les télétravailleurs : Discord consomme de plus en plus de mémoire vive. La plateforme de chat vocal et textuel confirme aujourd’hui ce que beaucoup constataient déjà : lorsque plusieurs serveurs sont ouverts, l’application peut dépasser les 4 gigaoctets de RAM, au point de ralentir sérieusement Windows 11 et les jeux lancés en parallèle.Face à la grogne, Discord teste désormais une solution radicale : surveiller sa propre consommation de mémoire… et se relancer automatiquement lorsqu’elle dépasse un seuil critique. L’objectif est simple : libérer de la RAM pour éviter que la machine ne suffoque. Une mesure présentée comme un garde-fou, mais qui révèle surtout l’ampleur du problème. Cette gourmandise n’est pas qu’une question d’usage intensif. Discord repose sur le framework Electron, qui embarque en réalité un navigateur complet basé sur Chromium. Autrement dit, chaque fenêtre de discussion fonctionne comme une page web à part entière, avec son moteur JavaScript, ses composants, ses modules. Dans des conditions dites « normales », l’application flirte déjà avec le gigaoctet de mémoire. Et après plusieurs heures d’utilisation, entre appels vocaux, partages d’écran et navigation frénétique, la consommation peut exploser.Les développeurs reconnaissent d’ailleurs l’existence de fuites de mémoire. Neuf ont été corrigées ces derniers mois, permettant une réduction d’environ 5 % pour les profils les plus gourmands. Un progrès, certes, mais encore loin de transformer Discord en logiciel léger. D’où cette nouvelle expérimentation : si l’application dépasse 4 Go de RAM, qu’elle tourne depuis plus d’une heure, que l’utilisateur est inactif depuis trente minutes et qu’aucun appel n’est en cours, alors Discord se ferme… puis redémarre automatiquement. L’opération ne peut se produire qu’une fois toutes les 24 heures pour éviter les interruptions en boucle.Sur le papier, la mécanique est rassurante. Dans la pratique, elle ressemble surtout à un pansement posé sur une architecture lourde. Et Discord est loin d’être un cas isolé. D’autres applications comme Microsoft Teams ou la nouvelle version de WhatsApp pour Windows affichent elles aussi des consommations démesurées. Le problème devient d’autant plus sensible que le prix de la mémoire vive remonte. Tout le monde ne peut pas se permettre d’ajouter 16 Go de RAM pour suivre la course aux logiciels XXL. Entre applications toujours plus lourdes et matériel plus cher, les configurations modestes plient rapidement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:26
  • Netflix rachète Warner ? Oui, mais avec pas mal d’obstacles…
    C’est une annonce qui a fait trembler Hollywood : Netflix a proposé un chèque de 83 milliards de dollars pour s’offrir Warner Bros., ses studios de cinéma, de télévision, de jeux vidéo… et surtout sa plateforme de streaming, HBO Max. Une opération titanesque, présentée comme historique. Mais attention : à ce stade, rien n’est encore acté. Le processus pourrait s’étendre jusqu’à fin 2026, et le chemin s’annonce semé d’embûches réglementaires et politiques.Car cette acquisition devrait être passée au crible par les autorités de la concurrence dans le monde entier. En clair, Netflix devra démontrer que l’absorption de Warner et de son catalogue — de Game of Thrones à l’univers DC, en passant par Harry Potter — ne portera pas atteinte à la concurrence ni aux consommateurs. Officiellement, la plateforme le répète : « rien ne change pour l’instant ». Mais en coulisses, les tensions sont déjà très fortes. Le groupe Paramount-Skydance, candidat malheureux au rachat, conteste ouvertement le processus. Son patron, David Ellison, fils du fondateur d’Oracle, espérait l’emporter grâce à ses relations politiques, notamment avec Donald Trump. Quelques heures avant l’annonce de Netflix, Paramount dénonçait publiquement une vente « opaque et injuste ».Donald Trump, justement, est entré directement dans le jeu. Le 7 décembre 2025, sur Truth Social, il a déclaré vouloir examiner de près cette opération, évoquant un risque de « part de marché excessive ». S’il ne peut pas bloquer seul le dossier, il pèse lourdement sur la FTC, dont il a placé un proche à la tête. Le patron de Netflix, Ted Sarandos, a bien tenté d’apaiser les tensions en rencontrant Donald Trump avant l’annonce. Sans succès visible. Pire encore, selon plusieurs médias américains, Paramount-Skydance pourrait préparer une OPA hostile pour reprendre Warner à coup de surenchère boursière.Et les obstacles ne s’arrêtent pas aux États-Unis. Les régulateurs européens et britanniques, réputés plus stricts, pourraient à leur tour freiner le dossier. Le syndicat des acteurs SAG-AFTRA s’y oppose déjà, inquiet pour l’avenir du cinéma en salles. Même dans le scénario le plus optimiste, la transaction ne serait pas finalisée avant la seconde moitié de 2026. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:31
  • La France, terre d’accueil des datacenters Européens ?
    La France accélère dans la course aux infrastructures numériques. Vendredi 28 novembre 2025, le ministère de l’Économie a dévoilé un véritable mode d’emploi pour implanter des centres de données sur le territoire. Objectif affiché : structurer, encadrer et surtout accélérer un secteur devenu stratégique. Aux côtés de Roland Lescure, la ministre déléguée au Numérique, Anne Le Hénanff, a voulu clarifier les règles du jeu. Le signal est fort : 63 sites sont déjà identifiés et plus de 109 milliards d’euros d’investissements annoncés. L’ambition est claire : faire de la France un hub européen majeur du data.Derrière chaque clic, chaque photo stockée, chaque requête d’intelligence artificielle, se cachent des hangars de serveurs fonctionnant jour et nuit. Le guide distingue désormais les petites salles informatiques, les centres de colocation géants, les infrastructures cloud ou encore les datacenters dédiés au calcul intensif pour l’IA. Si l’État s’en mêle autant, c’est pour une raison essentielle : la souveraineté. Héberger les données sensibles sur le sol national permet de se prémunir contre des lois étrangères à portée extraterritoriale, comme le Cloud Act, et de soutenir l’essor des start-up françaises de l’IA, fortement dépendantes de la puissance de calcul. Le déclic est venu du sommet parisien sur l’IA, en février. Une task force réunissant la Direction générale des Entreprises, Business France et RTE a passé le territoire au crible. Résultat : des sites repérés en Normandie, en Occitanie ou dans le Grand Est, afin de désengorger l’Île-de-France, déjà sous forte tension électrique.Car le nerf de la guerre reste l’électricité. Un datacenter moyen consomme entre 50 et 250 mégawatts, l’équivalent d’une petite ville. Le raccordement peut prendre jusqu’à neuf ans. À cela s’ajoute la connectivité, avec la nécessité d’un accès à la fibre et aux hubs de peering, comme Marseille, devenue un carrefour numérique grâce à ses câbles sous-marins. Le volet environnemental n’est pas oublié. Le texte fixe des exigences sur l’eau, le refroidissement et l’efficacité énergétique, avec un objectif de PUE à 1,20 d’ici 2030. La récupération de la chaleur devient également obligatoire pour les grandes installations. Enfin, l’argument économique reste décisif : un datacenter de 100 mégawatts crée une cinquantaine d’emplois directs et apporte des recettes fiscales significatives. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:23
  • Amazon se lance dans la banque et la finance aux particuliers ?
    En validant, en septembre dernier, le rachat d’Axio par Amazon, la Reserve Bank of India n’a pas seulement autorisé une acquisition de plus. Elle a ouvert la porte à un changement d’échelle majeur : pour la première fois, un géant technologique étranger obtient en Inde un accès direct à l’activité de crédit en ligne. Une évolution qui ne laisse ni les analystes ni les régulateurs indifférents.Axio, anciennement Capital Float, est un acteur bien installé du prêt numérique. Plus de dix millions d’Indiens ont déjà eu recours à ses services. Depuis six ans, l’entreprise travaillait main dans la main avec Amazon pour alimenter l’offre de paiement différé. Avec ce rachat, la relation devient une intégration complète. Et l’objectif est clair : démocratiser l’accès au crédit dans un pays où, selon les chiffres du groupe, un consommateur sur six seulement dispose d’une solution de financement à l’achat. Mais l’ambition est plus large. Amazon entend aussi relancer le crédit aux petites entreprises, un segment stratégique pour l’économie indienne. Des prêts « sur mesure » sont annoncés pour les marchands, construits à partir du comportement d’achat, des données transactionnelles et des outils de gestion de trésorerie. En clair, la marketplace se transforme peu à peu en plateforme financière intégrée.Le contexte joue en faveur du groupe. En cinq ans, le marché indien du crédit à la consommation est passé d’environ 80 à plus de 200 milliards de dollars. Dans cet écosystème, les géants du numérique disposent d’un atout décisif : ils contrôlent à la fois l’interface, les flux et les données. Et la stratégie ne s’arrête pas au prêt. Via Amazon Pay, l’un des moyens de paiement les plus utilisés sur l’infrastructure nationale de virements instantanés UPI, le groupe propose désormais aussi des dépôts à terme, en partenariat avec plusieurs banques locales, accessibles dès 1 000 roupies. Une première incursion dans l’épargne grand public. Ce virage s’inscrit dans un cadre réglementaire tout récent, qui autorise désormais les filiales détenues à 100 % par des groupes technologiques à accorder elles-mêmes des crédits. Amazon a saisi l’opportunité sans attendre.Reste une interrogation centrale : jusqu’où le groupe pourra-t-il étendre son influence dans un secteur bancaire indien très encadré et parfois méfiant envers les Big Tech ? Pour l’heure, le géant avance prudemment, en s’appuyant sur les banques tout en consolidant ses propres outils. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:33

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