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  • Une ville SpaceX au Texas ?
    Alors que Tesla voit ses ventes dégringoler et que des rumeurs évoquent un possible remplacement d’Elon Musk à sa tête, une autre entreprise du milliardaire s’illustre dans un tout autre domaine. SpaceX poursuit sa course vers les étoiles… et vers le pouvoir local. Après avoir fêté son 250e lancement de satellites Starlink, l’entreprise vient de concrétiser un vieux rêve : transformer sa base de lancement Starbase, au Texas, en véritable commune. Située près de Boca Chica, à la frontière mexicaine, Starbase est un site clé pour SpaceX. Depuis 2019, c’est là que se déroulent tests et lancements de fusées, mais aussi de plus en plus d'activités sociales : infrastructures, santé, éducation… La base est devenue une ville de fait. Désormais, elle l’est aussi de droit.Début mai, les employés de SpaceX, seuls électeurs autorisés, ont voté à 212 voix contre 6 pour la création officielle de la commune. Le minimum requis était de 143 voix. À peine les résultats annoncés, un compte officiel sur X a été lancé pour la nouvelle ville de 4,5 km². Trois responsables ont été désignés : un maire et deux commissaires… tous salariés de l’entreprise. Une fois les résultats validés dans les prochaines semaines par les autorités du comté de Cameron, SpaceX pourrait gagner une autonomie bien plus large, notamment en matière de circulation, aménagement et sécurité locale. Jusqu’ici, la société devait obtenir l’autorisation du comté pour fermer des routes ou restreindre l’accès à certains secteurs. Cette formalité pourrait bientôt disparaître. Toutefois, le juge local, Eddie Trevino, prévient : « Tout changement aux procédures établies serait inutile. »Si Elon Musk célèbre l’événement comme une victoire stratégique – notamment contre la réglementation californienne, qu’il juge trop contraignante –, les critiques ne manquent pas. Bekah Hinojosa, militante écologiste, s’inquiète d’une « intensification des opérations » : plus de décharges illégales, plus de lancements polluants, et un impact accru sur les habitats naturels. SpaceX tente de rassurer, assurant que cette mutation ne modifiera en rien ses engagements environnementaux. Mais en toile de fond, une question s'impose : jusqu’où une entreprise privée peut-elle s’imposer comme une autorité publique ? Avec Starbase, Elon Musk expérimente une ville d’entreprise à l’américaine. Et ce laboratoire grandeur nature pourrait bien inspirer d'autres milliardaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:35
  • La messagerie du gouvernement américain hackée en 15 minutes ?
    Imaginez : en à peine 20 minutes, un hacker met la main sur les échanges privés du secrétaire d'État américain, de la directrice du renseignement national, et même du vice-président. C’est pourtant ce qui s’est passé, en exploitant une faille introduite par un outil censé… améliorer la transparence.L’entreprise TeleMessage, basée en Israël, propose à ses clients – entreprises, agences publiques – des versions modifiées d’applications de messagerie chiffrée, comme Signal, WhatsApp ou Telegram. Objectif affiché : archiver automatiquement les échanges, afin de se conformer aux obligations légales de traçabilité dans certains secteurs, notamment la finance ou les administrations. Mais cette couche d’archivage a ouvert une brèche inattendue. Les messages, normalement chiffrés de bout en bout, sont en réalité capturés et stockés sur des serveurs externes, parfois mal protégés. Résultat : un pirate a pu récupérer des fragments de conversations sensibles, ainsi que des noms, numéros de téléphone et identifiants d’accès à l’interface de TeleMessage.Interrogé par 404Media, le hacker explique que "ce n’était vraiment pas très difficile". Parmi ses trouvailles : des échanges impliquant des hauts responsables politiques, des agents de la douane américaine, des policiers de Washington et des salariés de géants de la cryptomonnaie comme Coinbase. TeleMessage se défend : dans une vidéo désormais retirée, la société affirme ne pas compromettre le chiffrement de Signal. Pourtant, la fondation Signal, à l’origine de l’application, rappelle qu’elle ne peut garantir la sécurité des versions modifiées. Une affaire qui pose une question centrale : jusqu’où peut-on altérer un outil sécurisé au nom de la conformité réglementaire, sans mettre en péril la confidentialité des échanges ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:11
  • Les USA veulent localiser et désactiver les puces IA américaines ?
    Aux États-Unis, la guerre technologique avec la Chine prend un nouveau tournant. Après des années de restrictions sur les exportations d’équipements avancés, notamment les fameuses puces d’intelligence artificielle de NVIDIA, Washington cherche à renforcer son arsenal législatif face à une contrebande persistante qui affaiblit ses efforts.Un projet de loi bipartisan actuellement en discussion au Congrès pourrait bien changer la donne. Son objectif : imposer la traçabilité à distance des puces IA et permettre leur désactivation automatique si elles se retrouvent dans des zones non autorisées. Une réponse directe à l’utilisation potentielle de ces technologies par l’armée ou les chercheurs chinois, dans un contexte de compétition stratégique mondiale. Problème : NVIDIA affirme ne pas pouvoir localiser ses puces après leur vente. Une position remise en cause par le député démocrate Bill Foster, également physicien des particules. Il assure que la technologie actuelle permet cette localisation, comme le prouve l’exemple de Google, qui suit déjà ses propres puces dans ses data centers.Selon Foster, le risque est majeur : « À un moment donné, nous découvrirons que le Parti communiste chinois ou ses militaires conçoivent des armes, ou travaillent sur l’intelligence artificielle générale, en s’appuyant sur des réseaux massifs de puces IA ». Une menace qu’il juge aussi sérieuse que celle posée par l’arme nucléaire. Si la localisation à distance semble techniquement envisageable, l’arrêt à distance des puces reste plus complexe. Mais Foster se montre optimiste : il prévoit d’engager rapidement des discussions avec les acteurs du secteur pour mettre au point un dispositif de contrôle fiable. Ce projet de loi, s’il est adopté, pourrait transformer en profondeur la chaîne d’approvisionnement technologique mondiale, en imposant des contraintes inédites aux fabricants de puces et en durcissant la lutte contre les dérives de l’exportation high-tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:59
  • Combien vaut réellement Google Chrome ?
    C’est un bras de fer juridique historique qui se joue à Washington. Le département de la Justice américaine, bien décidé à mettre fin au monopole présumé de Google sur la recherche en ligne et la publicité numérique, envisage désormais une mesure radicale : forcer le géant californien à se séparer de son navigateur vedette, Google Chrome.Accusé d’écraser la concurrence en verrouillant l’accès à son écosystème, Chrome serait devenu, selon les autorités, bien plus qu’un simple navigateur. Il serait la véritable porte d’entrée vers la galaxie Google : publicité ciblée, collecte de données, services en ligne… tout y passe. D’où cette idée de rupture nette. Et depuis que cette hypothèse circule, une question agite la tech : combien vaut réellement Chrome ? Une estimation initiale, signée Bloomberg Intelligence, évoquait une fourchette entre 15 et 20 milliards de dollars. Mais lors du procès, Gabriel Weinberg, patron du moteur de recherche DuckDuckGo, a lancé un pavé dans la mare : pour lui, Chrome pourrait valoir jusqu’à 50 milliards de dollars. Une évaluation « à la louche », certes, mais qui aligne le navigateur sur des transactions XXL comme le rachat de Twitter par Elon Musk (44 milliards) ou d’Activision par Microsoft (près de 69 milliards).Plusieurs acteurs majeurs seraient déjà intéressés par une potentielle acquisition : OpenAI, Perplexity, Yahoo… Mais une question demeure : qui pourrait vraiment s'offrir Chrome sans en perdre l'essence ? Car c’est là que l’ironie frappe. Chrome, c’est aussi un logiciel open source. N’importe quel éditeur peut déjà s’en inspirer, comme le font Opera, Brave ou Edge. Ce qui a vraiment de la valeur, c’est la base des 3 milliards d’utilisateurs qui gravitent autour de l’écosystème Google. Sans l’accès aux services maison — moteur de recherche, YouTube, Maps ou Gmail — que reste-t-il ? Un simple navigateur, certes puissant, mais vidé de sa magie. La vente de Chrome, si elle a lieu, pourrait donc s’avérer être un cadeau empoisonné, privant l’acquéreur de ce qui fait vraiment sa force : le lien invisible mais puissant qui unit chaque clic à l’univers Google. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:26
  • Comment la tech européenne attire les talents américains ?
    Face à un monde toujours plus instable — entre guerre en Ukraine, cyber-ingérences russes et incertitudes liées au retour de Donald Trump — l’Europe se réveille sur le plan strat égique. Et surprise : cette montée en puissance attire une nouvelle génération d’ingénieurs. Fini l’exode vers la Silicon Valley. Les talents de la tech européenne restent, ou même reviennent, pour mettre leur expertise au service de la défense du Vieux Continent.À Paris, la start-up Comand AI, spécialisée dans l’intelligence artificielle pour les champs de bataille, en est un exemple frappant. Elle a récemment recruté des anciens d’OpenAI et de Palantir. Et ce, malgré des salaires bien inférieurs à ceux pratiqués aux États-Unis. Pour son PDG Loïc Mougeolle, « certains ne cherchent plus seulement un gros chèque. Ils veulent avoir un impact. » Selon le rapport Zeki, les effectifs d’ingénieurs d’élite dans la défense européenne sont passés de 144 en 2014 à 1 700 en 2024. Même envolée côté financement : 626 millions de dollars injectés cette année, contre à peine 62 millions en 2022. C’est clair, la guerre en Ukraine a joué le rôle d’électrochoc.Julian Dierkes, jeune doctorant allemand, l’assume sans détour : « Mon travail vise à protéger les démocraties européennes. » Et il n’est pas seul. Michael Rowley, étudiant britannique de 20 ans, a préféré le secteur de la défense à une carrière plus classique dans l’IA. Autre figure marquante : Marie Inuzuka, 34 ans, descendante de survivants de Nagasaki. Après OpenAI et Palantir, elle rejoint Comand AI pour donner du sens à son parcours. Et les investisseurs suivent : Alpine Eagle en Allemagne a levé plus de 11 millions de dollars en mars pour neutraliser les drones autonomes.Aujourd’hui, même les réticences historiques des jeunes diplômés face à la défense s’effacent. Des initiatives comme le European Defense Tech Hub, ou les hackathons organisés à travers l’Europe, connectent jeunes talents, investisseurs et décideurs. Et à mesure que l’Union européenne s’engage dans un plan de réarmement à 800 milliards d’euros, une idée s’impose : la tech européenne veut désormais défendre sa liberté. Pas pour la gloire, mais pour le sens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:40

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