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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Pourquoi les adolescents n'écoutent-ils pas leurs parents ?
    Pourquoi les adolescents n’écoutent-ils pas leurs parents ? La question fait soupirer des générations de parents, mais la science vient d’apporter une réponse fascinante. Selon une étude publiée dans The Journal of Neuroscience par une équipe de chercheurs de l’Université Stanford, ce comportement n’est pas une simple crise d’adolescence : il reflète une transformation profonde du cerveau, inscrite dans notre évolution biologique.Les chercheurs ont observé, grâce à l’imagerie cérébrale, les réactions de jeunes âgés de 13 à 18 ans lorsqu’ils entendaient des voix familières – celles de leurs mères – puis des voix inconnues. Chez les enfants plus jeunes, la voix maternelle déclenche une forte activité dans les circuits de la récompense et de l’attention. Mais à l’adolescence, tout change : ces mêmes zones deviennent moins sensibles aux voix parentales et s’activent davantage face à celles de personnes extérieures.Le professeur Vinod Menon, auteur principal de l’étude, explique que cette bascule n’est pas un signe de rébellion, mais une étape cruciale du développement social. Pour évoluer vers l’autonomie, le cerveau adolescent doit s’ouvrir à d’autres sources d’influence : amis, enseignants, pairs. En somme, le cerveau “reprogramme” ses priorités, cherchant dans les voix extérieures des signaux nouveaux pour construire son identité.L’étude montre aussi que les régions impliquées dans la détection de la valeur sociale d’un son – comme le cortex temporal et le striatum ventral – se réorganisent à cette période. Le cerveau devient littéralement plus attentif à ce qui vient de l’extérieur du cercle familial. Ce mécanisme, bien que déroutant pour les parents, est essentiel à la survie de l’espèce : il favorise la socialisation, l’apprentissage de nouvelles règles et la capacité à s’intégrer dans un groupe plus large.Ainsi, lorsque votre adolescent lève les yeux au ciel ou semble ignorer vos conseils, son cerveau ne vous rejette pas par provocation ; il suit simplement un programme biologique millénaire. Le silence apparent cache une transformation intérieure : l’enfant devient un être social autonome, guidé par un besoin neurologique d’explorer d’autres voix et d’autres mondes.En éclairant les mécanismes de cette métamorphose cérébrale, l’étude de Stanford apporte un apaisement bienvenu : les parents ne parlent pas dans le vide, ils s’adressent à un cerveau en pleine évolution. Et cette évolution, loin d’être une rupture, est le passage nécessaire vers l’indépendance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:16
  • Quelle femme fut jugée pour des relations sexuelles "surnaturelles" ?
    L’“affaire Svensdotter” reste l’un des épisodes les plus étranges et révélateurs de la superstition judiciaire européenne. Elle se déroule en 1656, dans la Suède du XVIIᵉ siècle, un royaume profondément luthérien, encore marqué par la peur du diable et les procès de sorcellerie. Au centre de l’affaire : une femme nommée Märet Jonsdotter Svensdotter, accusée d’avoir entretenu des relations sexuelles avec un être surnaturel.Le contexte : la Suède et la chasse aux sorcièresÀ cette époque, la Suède vit une période de grande tension religieuse. Les autorités ecclésiastiques et civiles mènent une lutte acharnée contre tout ce qui est perçu comme hérésie ou pacte avec le Malin. Les paysans croient encore aux trolls, aux esprits de la forêt et aux sabbats de sorcières. Le moindre comportement jugé “anormal” — surtout venant d’une femme — peut devenir suspect.C’est dans ce climat que Märet Svensdotter, une jeune domestique vivant près de Lillhärdal, dans le nord du pays, est dénoncée. Selon ses voisins, elle se serait vantée d’avoir rencontré un “esprit masculin”, parfois décrit comme un démon ou un être féerique, avec lequel elle aurait entretenu une relation charnelle.Le procès pour relations “surnaturelles”L’affaire remonte jusqu’aux autorités locales, puis au tribunal ecclésiastique. Interrogée à plusieurs reprises, Svensdotter décrit — sous la pression — un “homme noir” qui viendrait la visiter la nuit et avec lequel elle aurait eu “plaisir et effroi”. Les juges interprètent cela comme un pacte avec le diable, preuve d’une sorcellerie manifeste.À cette époque, les “relations sexuelles avec des démons” (incubes et succubes) sont un motif fréquent de condamnation. Les théologiens affirment que le diable peut prendre forme humaine pour séduire les femmes et les corrompre.Sous la torture et la peur, Märet avoue partiellement, avant de se rétracter. Mais ses déclarations suffisent. En 1656, elle est condamnée à mort pour commerce charnel avec un être surnaturel et sorcellerie. Elle sera exécutée — probablement brûlée vive, comme c’était l’usage.Une affaire emblématiqueL’affaire Svensdotter marque le début de la grande chasse aux sorcières suédoise, qui fera plusieurs centaines de victimes dans les décennies suivantes. Elle illustre à quel point la frontière entre superstition, religion et justice était poreuse.Aujourd’hui, elle symbolise les excès d’une époque où la peur du surnaturel justifiait l’injustice, et où une femme pouvait être condamnée simplement pour avoir dérangé l’ordre moral de son temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Connaissez-vous la Turksploitation ?
    La Turksploitation est un phénomène unique du cinéma turc, né dans les années 1970 et 1980, où des réalisateurs ont entrepris de copier les grands succès occidentaux – notamment américains – sans autorisation, ni moyens techniques, ni budget. Le mot vient de la contraction de Turkey et exploitation, un terme déjà utilisé à Hollywood pour désigner des films à petit budget exploitant des thèmes à la mode. La Turksploitation, c’est donc l’art de faire du Star Wars ou du Superman… sans Lucas ni Warner Bros.Tout commence dans le contexte du cinéma Yeşilçam, l’âge d’or du film turc populaire. À cette époque, la Turquie produit plusieurs centaines de films par an, mais l’industrie manque cruellement d’argent et de ressources techniques. Les importations de films étrangers sont limitées par la censure et les droits d’exploitation. Pour satisfaire la demande du public friand de super-héros, d’action ou de science-fiction, les studios turcs décident tout simplement de refaire les films occidentaux à leur manière, en les adaptant à la culture locale.Le résultat donne naissance à une série d’œuvres aussi improbables que légendaires. Le plus célèbre d’entre eux est Dünyayı Kurtaran Adam (L’homme qui sauva le monde, 1982), surnommé Turkish Star Wars. Le réalisateur Çetin İnanç y a littéralement inséré des extraits du Star Wars original dans son propre film, tout en empruntant la bande-son d’Indiana Jones. L’intrigue ? Deux héros turcs affrontent des extraterrestres en carton-pâte, dans un mélange d’arts martiaux, d’explosions bricolées et de décors désertiques. Ce film, devenu culte, incarne parfaitement l’esprit de la Turksploitation : audace, improvisation et passion du cinéma.Mais Turkish Star Wars n’est pas un cas isolé. La Turquie a produit un Turkish Superman (1979), un Turkish Rambo, un Turkish Spider-Man (3 Dev Adam, 1973) où Spider-Man devient un criminel sadique affrontant Captain America et le catcheur El Santo, ou encore des versions locales de E.T., Star Trek et Exorcist. Ces productions, tournées en quelques jours avec des acteurs peu connus, recyclaient les musiques et les affiches originales.L’esthétique de la Turksploitation repose sur le système D : montages approximatifs, effets spéciaux faits maison, dialogues surjoués, cascades improvisées. Mais malgré leur amateurisme, ces films témoignent d’un immense amour du cinéma et d’une volonté de s’approprier les mythes mondiaux.Redécouverte dans les années 2000 par les cinéphiles et les festivals de films cultes, la Turksploitation est aujourd’hui célébrée comme une forme d’art populaire brute et sincère — un cinéma sans moyens, mais pas sans imagination. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:26
  • Pourquoi dit-on une “pin-up” et “béni oui-oui” ?
    Commençons par la pin-up. Le mot apparaît aux États-Unis dans les années 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il vient du verbe anglais to pin up, littéralement « épingler au mur ». Les soldats américains collaient dans leurs casiers ou leurs chambrées des photos de femmes séduisantes, souvent des actrices ou des mannequins, pour se donner du courage loin de chez eux. Ces images, issues de magazines ou de calendriers, étaient appelées pin-up girls. Leur beauté n’était pas provocante au sens moderne, mais incarnait un idéal féminin à la fois sensuel et joyeux — sourires éclatants, poses suggestives, maillots de bain rétro et courbes assumées.Des icônes comme Betty Grable, Rita Hayworth ou plus tard Marilyn Monroe deviennent de véritables symboles culturels : la pin-up, c’est la femme libre, confiante, qui affirme sa féminité avec humour et glamour. Le terme traversera ensuite l’Atlantique et entrera dans la langue française dès les années 1950. Aujourd’hui, il évoque tout un style vintage mêlant élégance, humour et sensualité, loin des représentations plus explicites de la culture contemporaine.À l’inverse, l’expression « béni-oui-oui » vient du registre populaire français et a une connotation moqueuse. Apparue au XIXᵉ siècle, elle désigne une personne docile, servile ou incapable de dire non. Le mot « béni » fait ici référence à quelqu’un d’un peu simple ou trop pieux — « béni » au sens ironique de « benêt ». Quant au redoublement de « oui », il renforce cette idée d’adhésion automatique : le « béni-oui-oui » est celui qui approuve tout sans réfléchir, par conformisme ou par peur du conflit.L’expression s’est popularisée dans les milieux politiques et journalistiques pour dénoncer les courtisans ou les collaborateurs sans esprit critique. Sous la IIIᵉ République, on l’utilisait déjà pour qualifier les partisans dociles d’un régime ou d’un chef. Elle est restée dans le langage courant comme une étiquette mordante pour désigner ceux qui manquent de personnalité.Ainsi, la pin-up célèbre l’affirmation de soi, tandis que le béni-oui-oui incarne la soumission. Deux expressions venues d’univers opposés — l’une de la culture populaire américaine, l’autre de la satire française — mais qui, chacune à leur manière, parlent du rapport entre liberté et conformisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:01
  • Pourquoi les trous de golf font tous la même taille ?
    Si tous les trous de golf ont la même taille, ce n’est pas un hasard, mais le résultat d’une normalisation historique née au XIXᵉ siècle en Écosse, berceau du golf moderne. Aujourd’hui, chaque trou sur un parcours officiel mesure exactement 10,8 centimètres de diamètre, soit 4,25 pouces. Cette dimension, universellement adoptée, remonte à un incident tout à fait fortuit, devenu ensuite une règle mondiale.Au milieu du XIXᵉ siècle, les terrains de golf écossais n’avaient pas de standard précis. Chaque club creusait ses trous « à la main », avec des diamètres variables selon la pelle ou le goût du jardinier. Tout change en 1829, sur le célèbre parcours de St Andrews, considéré comme la « Mecque du golf ». Cette année-là, les jardiniers du club décident d’utiliser pour la première fois un tuyau métallique afin de découper les trous de manière plus nette et régulière dans le gazon. Par hasard, le tuyau mesurait 4,25 pouces de diamètre. Le résultat était si propre et pratique que le club adopta cette dimension de façon permanente.Pendant plusieurs décennies, chaque terrain continuait toutefois à faire « à sa manière ». Mais lorsque les fédérations se sont formées pour unifier les règles — d’abord le Royal and Ancient Golf Club of St Andrews (R&A) en 1891, puis l’United States Golf Association (USGA) —, elles ont décidé de fixer officiellement la taille du trou à 4,25 pouces de diamètre et 4 pouces de profondeur. L’idée était simple : garantir que tous les parcours du monde soient comparables et que les golfeurs jouent selon les mêmes conditions, quelle que soit leur localisation.D’un point de vue pratique, cette taille s’est révélée idéale. Un trou plus petit rendrait le putting quasi impossible, tandis qu’un trou plus grand réduirait le défi du jeu. Avec 10,8 centimètres, on obtient un équilibre parfait entre difficulté, précision et faisabilité technique. C’est aussi une dimension qui s’accorde avec la taille de la balle (4,27 cm de diamètre) : elle laisse juste assez de marge pour un putt réussi, mais exige une grande précision.Ainsi, derrière cette mesure millimétrée se cache une histoire de hasard devenu tradition. Le tuyau utilisé à St Andrews il y a près de deux siècles a, sans le savoir, figé pour toujours l’un des standards les plus emblématiques du sport mondial. Comme souvent dans l’histoire du golf, la légende s’est transformée en règle — et la règle, en symbole d’élégance et de rigueur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:04

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