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  • La première musique générée par un ordinateur quantique
    Alors que l'intelligence artificielle générative est accusée par nombreux artistes de voler leur travail, certains d’entre eux réfléchissent à de nouvelles technologies qui pourraient les aider à créer leurs œuvres. C'est le cas de la jeune pousse britannique Moth Quantum qui s'est associée à l'artiste électro ILĀ pour concevoir le titre Recurse. Une musique résolument contemporaine qui combine l'IA générative et l'informatique quantique. La plupart des scientifiques prévoient que la mise au point d’ordinateurs quantiques fonctionnels bouleversera tous les secteurs des activités humaines : de la recherche scientifique, à l’économie, l'agriculture, la santé, l’environnement, en passant par le traitement des données dans les fermes de serveurs. Une informatique qui s’appuie sur des propriétés physiques étonnantes, car contre-intuitives, des particules subatomiques. Dans le monde de l’infiniment petit, les constituants ultimes de la matière se comportent bien différemment des objets macroscopiques du monde qui nous entoure. Par exemple, une particule se déplace à deux vitesses à la fois, se trouve à deux endroits en même temps, idem pour sa rotation en tourniquant d’un côté et de l’autre simultanément. Les atomes sont soumis aux mêmes lois, et notamment une, que les physiciens nomment la superposition d’état, quand ils observent que des corpuscules mélangent, en quelque sorte, leurs propriétés physiques, quelle que soit la distance qui les sépare. Les scientifiques envisageaient depuis longtemps de mettre à profit ce phénomène pour réaliser en une seule fois tous les calculs possibles d’un problème de math complexe. Des équations qui se révèlent, par ailleurs, d’une telle difficulté qu’elles demanderaient au plus puissant des supercalculateurs au monde des milliers d’années pour les résoudre.Coupler l’IA avec l’informatique quantiqueAlors que les grandes firmes de la tech cherchent à intégrer cette puissance quantique dans de futurs ordinateurs, certains artistes pensent qu'elle pourrait aussi les aider à créer de nouvelles œuvres. C’est le cas du collectif britannique Moth Quantum spécialisé dans la recherche artistique à l’aide des technologies qui s'est associé au musicien électro ILĀ pour générer un morceau de musique concrète et contemporaine. Le projet consistait à coupler un programme d’IA générative avec la puissance de calcul de l'informatique quantique. Le résultat de cette expérience est présenté comme un nouveau format sonore.C’est-à-dire la génération d’un flux musical en temps réel et en continu à la demande d’un internaute. Cette sorte de remix infini représentait une approche de la créativité radicalement différente qui serait uniquement centrée sur l'artiste. Une génération de musique qui contraste ainsi avec les plateformes IA actuellement disponibles sur le marché, accusées de piller les artistes pour créer de la musique au kilomètre. La pièce contemporaine autogénérée est disponible en écoute gratuite sur YouTube ainsi que sur d'autres plateformes, comme Spotify.Quand l’ordinateur quantique apprend à l’IA à composer.Cette musique aux sonorités étranges a peu de chance se retrouver en tête d’affiche à l’Eurovision. En revanche, elle a au moins le mérite de ne pas puiser son inspiration artificielle dans les millions œuvres précédemment créées par les humains. Cette nouvelle approche dans la création ne nécessite que très peu d’entraînement préalable de l’IA. Associé à l’ordinateur quantique, le programme est capable d’apprendre les règles d’une composition musicale à partir d’un corpus de données extrêmement limité. Par ailleurs, les orientations de cette création sont exclusivement pilotées par l'artiste et dans le cadre de cette expérience, c'était par ILĀ.Cette première mondiale qui agrège un ordinateur quantique et l’IA, a valeur de démonstration sur les possibilités infinies qu’offrirait bientôt dans le domaine artistique cette informatique ultime. Et en particulier de pouvoir générer de nouvelles compositions musicales qui nous relieront directement aux particules élémentaires du monde subatomique.
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  • La reconnaissance faciale intégrerait les futures lunettes de Meta
    Meta travaille sur un programme de reconnaissance facial qui serait incorporé dans des lunettes intelligentes dès 2026. Dénommé « super sensing » soit super détection en français, ce dispositif aurait la capacité de scanner les visages des personnes à proximité et de les identifier par leur nom. Le tout évidemment à leur insu et sans leur consentement. Commercialisées depuis trois ans, les lunettes connectées développées par Meta permettent d’écouter de la musique, de répondre à des appels téléphoniques, mais aussi de prendre des photos et des vidéos en pressant un petit bouton fixé sur les montures. De minuscules capteurs, camouflés dans les branches des lunettes, permettent à leur propriétaire d’enregistrer discrètement ces images, souvent publiées sur Facebook ou Instagram sans avoir obtenu préalablement l’autorisation des personnes photographiées. Les lunettes offrent également à leurs porteurs une vision augmentée de leur environnement, leur permettant d’obtenir des informations sur un monument ou sur un tableau, par exemple, lors d’une visite dans un musée.Afficher le nom des passantsLa firme américaine, qui a déjà démontré que le respect de la vie privée n’était vraiment pas sa priorité, travaillerait sur de nouveaux lorgnons encore plus intrusifs. Les futures lunettes de Meta seront toujours équipées de caméras et de micros, mais cette fois, les images captées seront analysées par un programme de reconnaissance faciale. L’objectif de la firme est de fournir en temps réel des informations telles que le nom des passants anonymes que les porteurs de ces lunettes croisent dans la rue. Concrètement, le système d’IA puiserait ses éléments d’identification dans une base de données, ou plus probablement, directement sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram ou WhatsApp, dont Meta est propriétaire.Big Brother vous regarde  Les individus scannés n’auraient aucun moyen de s’opposer à leur identification. D’autant plus que l’entreprise en a profité pour mettre à jour ses politiques de confidentialité aux États-Unis, afin que l’IA, intégrée déjà dans ses lunettes intelligentes actuelles, soit activée par défaut. Les détenteurs des binocles connectés de la firme ne peuvent ainsi plus refuser que Meta stocke leurs enregistrements vocaux et visuels, qui serviront à entraîner ses modèles d’intelligence artificielle.Pour l’instant, ces futures lunettes ne risquent pas d’être vendues sur le Vieux Continent, la législation européenne interdisant l’usage de la reconnaissance faciale dans l’espace public. Mais ces règlements pourraient bientôt évoluer du côté de Bruxelles qui a récemment autorisé Meta à récupérer les données de ses abonnés européens, à la condition que la firme obtienne leur consentement. En revanche, rien de tel aux États-Unis, où le gouvernement de Trump, en refusant toute forme de régulation dans le domaine de l'IA, encourage plutôt le développement de ces technologies intrusives.Des IA qui finiront peut-être par nous précipiter, à terme, dans un totalitarisme à la sauce technologique, tel que le décrivait l'auteur anglais Georges Orwell du roman 1984. Une société de surveillance généralisée dans laquelle « La guerre devient la paix. La Liberté, l'esclavage. L’ignorance, la force », comme se plaisent à le clamer aujourd'hui les autocrates « Big Brother », qui nous observent.
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  • Les technologies du Saint-Siège pour s’assurer que rien ne fuite du conclave
    Alors que les cardinaux réunis en conclave votent pour désigner le successeur du pape François, le Vatican a déployé des technologies de pointe afin de garantir le secret absolu qui entoure chaque élection d’un nouveau souverain pontife. La chapelle Sixtine, dans laquelle se déroule le conclave, est devenue une véritable « forteresse numérique ». Mais avec les dernières évolutions technologiques, le Vatican a dû redoubler de vigilance pour maintenir le secret absolu qui entoure les discussions et les votes des cardinaux.Déjà utilisés lors des funérailles du pape François, le journal italien le Corriere della Sera, rappelle que la Garde suisse pontificale et le Corps de gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican, disposent de bazookas « anti-drones ». Un arsenal prêt à neutraliser tout appareil tentant de violer l’espace aérien du Vatican. Le conclave qui est aussi ultra-protégé grâce à des dispositifs de brouillage électronique perturbant les fréquences et les communications de la téléphonie mobile dans toute la zone.Des brouilleurs de réseau dans la chapelle SixtineDepuis 2013, des appareils électroniques sont installés dans un «faux plancher » qui recouvre les dalles de la chapelle, pour bloquer tout signal radio émanant de l’édifice. Les équipes du Vatican ont également balayé la bâtisse et la maison d'hôtes dans laquelle séjournent les cardinaux à l'aide de scanners, afin de s'assurer qu'aucun microphone caché n'était en place. Elles ont été chargées de vérifier les prises, les lampes, les boiseries, les fenêtres… Leur mission est d'éliminer tout dispositif d’espionnage, et de traquer les nouveaux outils d’écoute sophistiqués, comme les lasers acoustiques qui sont capables de retransmettre des conversations à distance.Les personnels habilités à pénétrer dans la zone du conclave, comme les cuisiniers, les personnels d’entretien ou les agents de sécurité, passent systématiquement au détecteur de métaux à chacun de leurs déplacements. Les cardinaux sont soumis au même régime : interdiction formelle de conserver leur téléphone mobile, d’apporter un ordinateur, une montre connectée, ou même un vieux dictaphone « oublié » au fond d’une soutane. Par ailleurs, une cage de Faraday géante, couvrant la zone du conclave, les isole totalement des ondes électromagnétiques, comme celles que diffusent les radars.Des contremesures pour se protéger du regard indiscret des satellitesLes satellites espions en orbite sont désormais capables de prendre en vidéo les visages des personnes depuis l’espace. Des images en haute définition que l’intelligence artificielle peut parfaitement interpréter en analysant le mouvement des lèvres. C’est la raison pour laquelle des films de protection opaques ont été apposés sur toutes les fenêtres de la chapelle Sixtine. Et quand c’est secret, c’est secret, nous rappelle le Vatican ! Si un cardinal est pris en train de communiquer ou de discuter avec un individu extérieur, il encourt l’excommunication pour avoir trahi son serment de ne jamais rien divulguer sur l’élection du nouveau souverain pontife. Enfin, presque ! Car le pape François lui-même a enfreint cette règle en révélant, dans un livre l’an dernier, les tentatives ratées des cardinaux en 2005 désirant évincer Benoît XVI de l’élection papale.  À lire aussiConclave: première fumée noire au Vatican, où les cardinaux élisent le nouveau pape
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  • La Nouvelle-Zélande veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans
    Quelques mois après l'adoption en Australie de restrictions similaires, le Premier ministre néo-zélandais a proposé mardi 6 mai d'interdire l'accès aux réseaux sociaux pour les moins de 16 ans. Le texte de ce projet de loi prévoit des amendes jusqu'à environ un million d'euros pour les entreprises qui ne respecteraient pas les règles de cette future obligation. Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon a annoncé lors d’une conférence à la presse qu’un projet de loi visant à fixer un âge minimal pour se connecter sur les réseaux sociaux était en préparation. « Il s'agit de protéger nos enfants. Il s'agit de s'assurer que les entreprises de réseaux sociaux jouent leur rôle en assurant la sécurité de nos enfants », a martelé le Premier ministre. Il défendait ainsi un nouveau texte législatif qui a été rédigé par sa formation politique, le Parti national de Nouvelle-Zélande de centre droit.Les moins de 16 ans ne pourraient plus, si la loi est adoptée, accéder à leurs plateformes sociales préférées, c'est-à-dire principalement TikTok. Toutefois, la mesure a suscité de nombreuses critiques de la part des experts en cybersécurité qui estiment que les technologies pour contrôler l'âge des internautes sont encore inefficaces. Sans surprise, les grandes plateformes sociales condamnent, elles aussi, le texte. Elles estiment que cette loi obligerait les enfants et les jeunes adolescents à fréquenter de façon anonyme d’autres réseaux sociaux alternatifs. Des plateformes qualifiées de dangereuses qui ne vérifient que très peu l’âge de leurs abonnés ou rechignent à procéder à la modération de leurs contenus.La Nouvelle-Zélande s’inquiète du temps d’écrans des mineursPour être adoptée, cette loi devra bénéficier du soutien des deux autres partis de la coalition gouvernementale au pouvoir. Mais le Premier ministre peut aussi compter sur le soutien de la population néo-zélandaise qui s’inquiète de l'utilisation débridée des réseaux sociaux par leurs adolescents. Notamment, en ce qui concerne le temps qu’ils passent devant leurs écrans et le manque de modération de certaines plateformes sociales. En revanche, ne précise pas quelles seraient les plateformes concernées, ni quand cette proposition de loi serait présentée au Parlement du pays.Temps d'écrans des adolescents, une préoccupation mondiale Des lois similaires à la nouvelle Zélande ont déjà été tentées dans le monde, mais aucune n’a pour l’instant vraiment aboutie. Excepté peut-être en Australie ou encore en Chine. Les autorités de Pékin imposent depuis 2021 aux mineurs la présentation d’un document d'identité officiel prouvant leur âge pour accéder à Douyin, la version chinoise de TikTok, et limite fortement le temps de leur consultation sur la plateforme. Au Royaume-Uni, le projet de loi qui consistait à ordonner aux constructeurs de téléphone portable d’intégrer des dispositifs de protection pour les mineurs avant leur mise en vente est toujours en discussion.Même constat du côté de l’Espagne qui, malgré une loi interdisant les réseaux sociaux aux mineurs de moins de 16 ans, ne parvient pas à endiguer le phénomène de l’addiction aux écrans de ses jeunes internautes. Pourtant, depuis des mois, tant en Europe, qu’aux États-Unis, les pressions s'intensifient contre les grandes plateformes numériques afin de les contraindre à mettre en place des mécanismes pour protéger la santé mentale des adolescents. Seules les menaces de lourdes sanctions financières semblent pour l’instant fonctionner. Les régulateurs européens du numérique ont ainsi obtenu du chinois TikTok, après une amende de 500 millions d’euros, qu'il arrête de transférer les donnes de ses utilisateurs en Chine. L'UE demande aussi que la plateforme fasse un peu le ménage sur certains contenus vidéos particulièrement toxiques pour les jeunes européens.
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  • L’Agence spatiale européenne va diffuser «Le Beau Danube bleu» dans l'espace lointain
    En ce mois de mai, nous célébrons deux anniversaires marquants dans le domaine spatial de l’Union européenne. L’un concerne les 50 ans de l’Agence spatiale européenne (ESA) ; l’autre, dont le rapport avec l’espace est plus étonnant, célèbre les 200 ans du compositeur Johann Strauss fils. Sa valse « Le Beau Danube bleu » est devenue l’hymne officieux de l’exploration spatiale, après le film de Stanley Kubrick, 2001, l'Odyssée de l'espace. En véritable visionnaire du futur de la conquête spatiale, Stanley Kubrick, en 1967, avait employé la musique « Le Beau Danube bleu » pour faire danser en toute majesté des vaisseaux spatiaux et des stations orbitales en apesanteur, dans son film 2001, l’Odyssée de l’espace.Mais l’œuvre de Strauss qui est devenue ainsi l’hymne officieux de l’exploration spatiale, ne figure sur aucun des disques d’or embarqués à bord des sondes Voyager de la Nasa. Envoyées dans l’espace en 1977, ces sondes renferment des messages destinés à d’éventuels extraterrestres. Parmi eux notamment, 116 dessins, dont un représente une femme et un homme nus. Pour la petite histoire, cette image n’affiche pas les attributs sexuels de notre espèce, la Nasa ayant eu pour consigne de ne pas révéler ces détails anatomiques après des critiques concernant la nudité que l'on trouvait sur la plaque de la sonde Pioneer. Une précaution incompréhensible, sauf évidemment si des extraterrestres aux mœurs dissolues et libidineux récupéraient par inadvertance ces clichés compromettants. On n’est jamais trop prudent !27 titres musicaux dans les disques d’or des sondes VoyagerLe reste des informations gravées dans les disques d’or inaltérables des sondes contenait des audios comme des salutations prononcées dans 55 langues et différents sons de la nature terrestre. Vingt-sept titres musicaux qui étaient considérés comme les plus marquants en 1977, complétaient le répertoire sonore. Mais pas « Le Beau Danube bleu »... Et afin de « réparer » cet oubli fâcheux de la Nasa, ce 31 mai, l’Orchestre symphonique de Vienne et l’Agence spatiale européenne diffuseront le chef-d'œuvre de Strauss dans l'Univers profond sous la forme d'ondes électromagnétiques. Pour annoncer cette « mission » historique, une agence de création viennoise a conçu un spot promotionnel plein d’humour. Le clip entièrement fictif met en scène le directeur de la Nasa de l’époque qui avait oublié de fournir aux ingénieurs de l’agence spatiale américaine le disque de la célèbre valse. Il tentera en vain d'interrompre l’envol des sondes Voyager.Une valse diffusée par les installations de communication spatiale de l’ESA« Le Beau Danube bleu » sera interprété par l’Orchestre symphonique de Vienne en direct du Musée des Arts appliqués, le MAK. Le concert sera retransmis parallèlement sur YouTube et Instagram. L’œuvre sera numérisée une heure après la représentation pour être diffusée par les installations de communication spatiale de l’ESA, situées à Cebreros, en Espagne. Le signal se propageant à la vitesse de la lumière atteindra alors la sonde Voyager 1 lancé par la Nasa, environ 23 heures plus tard. Puis la valse entamera un long voyage intersidéral vers l’étoile Alpha du centaure.D’ici au 31 mai, les internautes sont invités à prendre connaissance des détails de la mission sur un site entièrement dédié. Les visiteurs pourront même « adopter » symboliquement l’une des 13 743 notes composant « Le Beau Danube bleu ». L’hymne officieux de la conquête spatiale deviendra ainsi notre ambassadeur auprès des éventuels extraterrestres mélomanes qui capteront ces ondes musicales. Une valse qui leur indiquera sans doute que la Terre est le berceau de l’Humanité, et que nous sommes peut-être prêts à ne plus passer toute notre vie dans un berceau… Sans pour autant de se sentir obligé de mettre le feu à nurserie.À lire aussiL'Europe se posera bientôt sur Mars avec le robot Rosalind Franklin
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Acerca de Un monde de tech

Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne la parole à ceux qui imaginent notre avenir, et propose une immersion au cœur même de la civilisation «numérique» mondiale.
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