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L'Épopée des musiques noires

Podcast L'Épopée des musiques noires
Blues, Gospel, Negro Spirituals, Jazz, Rhythm & Blues, Soul, Funk, Rap, Reggae, Rock’n’Roll… l’actualité de la musique fait rejaillir des instants d’histoire vé...

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5 de 24
  • David Linx réunit la crème des musiciens internationaux
    David Linx fête son 60ème anniversaire en grandes pompes ! Ce chanteur belge, né à Bruxelles le 22 mars 1965, s’est offert le luxe d’accueillir en studio quelques éminents musiciens afro-américano-caribéens. Aurait-il pu imaginer une telle aventure musicale lorsqu’en 1986, il convia le légendaire poète et romancier James Baldwin à accompagner une part de sa destinée ? Entouré de Grégory Privat (piano), Arnaud Dolmen (batterie), Hermon Mehari (trompette) et Chris Jennings (contrebasse), David Linx vient de faire paraître Real Men Cry, un album sensible et délicat, qui épouse avec grâce son cheminement artistique irréprochable. De longue date, les mélodieuses acrobaties vocales de cet interprète inspiré ont suscité curiosité et admiration. Esprit vif, homme intègre, il est un citoyen du monde attentif et bienveillant. Les injustices sociales d’un XXIe siècle bousculé par des enjeux géopolitiques terrifiants le poussent à promouvoir, sans naïveté, la bonté, l’écoute et le partage.S’il devait déjà avoir en lui cette humanité naturelle, sa relation privilégiée avec James Baldwin, il y a 40 ans, a certainement affirmé son engagement personnel et affiné ses convictions. Il fut, certes, plongé au cœur des préoccupations africaines-américaines mais ne s’est jamais approprié un combat identitaire qui n’est pas le sien. Il a seulement défendu l’idéal de ses contemporains. C’est la raison pour laquelle son épopée se fond dans le concert des musiques mondiales. La liste des personnalités avec lesquelles il a collaboré est impressionnante. Oumou Sangaré, Mino Cinelu, Claude Nougaro, Roy Ayers, Nathalie Dessay, Caetano Veloso, Ray Lema, Gonzalo Rubalcaba, Rhoda Scott, et beaucoup d’autres, ont su apprécier son ouverture d’esprit, son indéniable talent et son inventivité débridée.À quoi doit-il cette camaraderie avec des artistes de tous horizons ? Pour quelle raison sa compréhension semble si évidente et intuitive ? Outre ses qualités éprouvées de fascinant chanteur, ses prouesses jadis à la batterie ont certainement insufflé un rythme particulier à son être tout entier. Il suffit d’écouter son phrasé cadencé pour déceler la vigueur de sa créativité. David Linx a 60 ans mais son enthousiasme et sa candeur restent intacts. Le 27 mars 2025, au studio de l’ermitage à Paris, sa prestation sera, n’en doutons pas, émouvante, frissonnante, ensorcelante, étincelante.Le site de David Linx.
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  • Myles Sanko, chantre d’un jazz ghanéen protéiforme
    Né à Accra au Ghana en 1980, le chanteur Myles Sanko a une obsession : faire paraître 15 albums avant son 60è anniversaire. Let It Unfold est son cinquième disque. Parviendra-t-il à atteindre son but ? Sa ténacité et son talent en décideront certainement, car ce maestro de l’art vocal est un artiste intrépide qui s’épanouit dans plusieurs univers musicaux. Sa tonalité pop-soul a progressivement mûri et flirte avec le jazz de tradition américaine cadencé par les effluves rythmiques du « highlife » ancestral. Myles Sanko est le fruit d’une union franco-ghanéenne. Bringuebalé, depuis sa plus tendre enfance, entre plusieurs cultures, il a appris à s’adapter aux accents, aux environnements, aux modes de vie, aux rites et codes de sociétés et de populations rencontrées en chemin. Il n’est donc pas étonnant que son éclectisme jaillisse sans effort dans chacune de ses productions. Auditeur assidu de James Brown, il n’a pourtant pas singé son héros. Il s’en est inspiré pour développer sa propre identité artistique. L’ancienne partenaire du « Parrain de la Soul », Martha High, reconnut d’ailleurs la valeur de ce brillant interprète.Myles Sanko a donc en lui cette énergie positive qui le pousse à susciter les échanges sans altérer la source africaine de sa créativité. Ses oreilles, constamment à l’affût de nouveautés, ont capté avec la même acuité les échos sonores de sa terre natale, les enregistrements de ses prestigieux aînés, Ebo Taylor, Pat Thomas, E.T Mensah, mais aussi les classiques afro-américains, les disques d’Al Green ou d’Otis Redding. Ce ruissellement musical multicolore surgit parfois dans ses intonations et il n’est pas rare de déceler, ici ou là, une allusion à l’un de ses héros. Il suffit d’écouter « I Feel The Same » pour noter le clin d’œil à « Inner City Blues » immortalisé par Marvin Gaye en 1971. L’univers discographique de Myles Sanko est pétri de références qu’il faut savoir dénicher. Le chanteur Gregory Porter en fut convaincu puisqu’il le convia à assurer un temps ses premières parties.Positif, enjoué, dynamique, Myles Sanko n’est cependant pas un ingénu. Sa destinée afro-européenne lui a appris à se défendre contre les injustices et les discriminations. Les mots sont sa meilleure protection contre le racisme ordinaire. Sa peau métisse lui a valu jadis les railleries de ses petits camarades de classe tant au Ghana qu’en Angleterre. Trop blanc, trop noir, il dut apprendre à composer avec son statut mulâtre. Son premier album, Born in Black and White, évoquait avec sensibilité l’impérieuse nécessité de s’approprier cette double richesse culturelle. Aujourd’hui, Myles Sanko la revendique et transmet une part de sa vérité. Il n’est plus question de se plaindre ou de s’apitoyer. Il faut être vaillant et déterminé. « Stronger » est peut-être la chanson la plus significative de son nouvel album Let It Unfold. Sa poésie de rappeur inspiré rappelle que les épreuves vous rendent plus fort et façonnent votre avenir. Elles accompagnent votre développement personnel et équilibrent vos décisions au quotidien. Certainement affecté par les tourments de sa jeunesse, Myles Sanko veut à présent vivre pleinement sa maturité spirituelle et nous y encourage également. Il nous convie le 21 mars 2025 au New Morning à Paris pour partager des moments d’exaltation sincères et authentiques.Site internet de Myles Sanko.
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  • Le blues des pionniers inspire Jerron Paxton
    Il semble que Jerron Paxton soit né avec un siècle de retard… Ce brillant guitariste, harmoniciste, pianiste et banjoïste américain a vu le jour en 1989 et se passionne pour le patrimoine de ses ancêtres. Son goût pour les artisans de la culture afro-américaine d’antan transpire dans chacune de ses interprétations. Brillant narrateur, il aime évoquer l’histoire de ses aïeux, la légende des pionniers, l’épopée des musiques noires… Son dernier album, Things done changed, nous plonge dans les années 20… les années 1920 ! Il y a 100 ans, exprimer ouvertement ses sentiments dans une Amérique ségrégationniste était plutôt périlleux lorsque la couleur de votre peau ne convenait pas à vos contemporains. Le blues était alors un mode de communication salvateur qui permettait de transmettre des messages à sa communauté sans que vos ennemis, opposants ou bourreaux ne s’en aperçoivent. La langue vernaculaire des Africains-Américains s’est donc développée à travers la musique et les chants dans le sud des États-Unis. Cette aventure humaine, désormais bien connue, passionne Jerron Paxton. Ses origines ancestrales louisianaises l’ont poussé à explorer cette culture rurale qui, autrefois, narrait le quotidien des populations locales. « Les instruments que j’utilise proviennent d’une terre dont sont originaires mes ancêtres et mes contemporains. Il y a une part de continentalité africaine dans l’histoire de mon peuple. Je trouve cela merveilleux mais je regrette que la nation américaine ne soit pas capable d’identifier les différentes sources africaines de son existence. Dès que les esclaves africains sont arrivés sur le continent américain, ils ont progressivement perdu l’essence de leurs racines ancestrales car le métissage avec les colons européens a, lentement, effacé la matrice de leur culture originelle. Nous sommes donc en quête perpétuelle de nos arrière-arrière-grands-parents ». (Jerron Paxton au micro de Joe Farmer)Bien qu’il soit d’un naturel positif et optimiste, l’humour avec lequel Jerron Paxton délivre son discours sur scène ne cache pas son amertume quand, en 2025, les réflexes racistes continuent de polluer les relations humaines. Cette réalité sociale est manifeste outre-Atlantique et réduit les espoirs d’une prise de conscience collective. L’inculture historique nourrit la méfiance et les contrevérités. Alors, inlassablement, Jerron Paxton reprend son bâton de pèlerin et rappelle quelques faits incontestables dans le but d’éclairer la lanterne d’auditeurs attentifs. « Le banjo est, originellement, un instrument traditionnel ouest-africain, créé au Sénégal et en Gambie. Il s’agissait de l’ekonting. Mes ancêtres africains jouaient sur cet instrument. La légende veut que « Sambo », triste surnom que l’on donnait aux musiciens sur les bateaux négriers, jouait du banjo. Cette appellation est restée quand les esclaves en fuite étaient rattrapés par leurs geôliers. « Sambo » était devenu un nom aussi courant que « Smith ». Finalement « Sambo » fut associé au banjo et à la douloureuse période de l’esclavage. En jouant ce répertoire à mon tour sur cet instrument, je ne cherche pas à être un professeur en musicologie, j’essaye juste de donner des clés à tous ceux qui ignorent ce patrimoine. Je ne suis pas un enseignant mais si je croise un novice en la matière, autant lui donner envie d’en savoir plus ». (Jerron Paxton sur RFI)Jerron Paxton est un être profondément altruiste mais n’hésite pas à rectifier les erreurs de ses interlocuteurs quand il perçoit un narratif imprécis ou incomplet. Son enthousiasme et son énergie vous imposent de l’écouter avec attention pour que la vérité jaillisse enfin !Il n’est d’ailleurs pas le seul à vouloir préserver l’héritage culturel de sa région. En Géorgie, dans le Sud rural américain, le bluesman Jontavious Willis ravive la musicalité de ses aïeux à travers des albums enracinés dans l’âme noire. Son dernier disque, West Georgia Blues, a été salué par l’Académie Charles Cros en France qui lui a décerné le Grand Prix Blues pour l’année 2024. L’ambassade des États-Unis à Paris a aussitôt voulu lui signifier sa fierté et sa reconnaissance en l’invitant dans les salons de l’Hôtel de Talleyrand où une informelle cérémonie lui était dédiée en présence de ses parents.Grâce à ces deux artistes révérencieux, « L’épopée des Musiques Noires » est magistralement contée, restaurée et revitalisée.⇒ Le site de Jerron Paxton⇒ Le site de Jontavious Willis.
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  • Sullivan Fortner honore La Nouvelle-Orléans
    On dit souvent que New Orleans est la capitale du jazz. Il est indéniable que son histoire multiculturelle a permis à de très nombreux artistes de défendre une vision universaliste de la musique. Louis Armstrong en fut certainement le meilleur exemple mais cette tradition doit résister à l’érosion du temps. Le pianiste Sullivan Fortner, récemment primé aux Grammy Awards, fait paraître l’album Southern Nights qui honore le patrimoine musical de sa terre natale, la Louisiane. L’histoire de La Nouvelle-Orléans est singulière car elle épouse celle des esclaves africains parvenus, contre leur gré, sur le continent nord-américain. Lentement, une créolité s’est imposée. Le développement d’une culture métisse a irrigué le reste des États-Unis et, finalement, le monde entier. Sullivan Fortner a parfaitement conscience de la lourde responsabilité qui lui incombe. Comme ses contemporains et ses aînés, il porte une part de l’identité mulâtre de la population néo-orléanaise. Son rôle d’artiste ne doit cependant pas se résumer à une relecture révérencieuse d’un patrimoine ancestral. À bientôt 40 ans, il a déjà prouvé que son audace et sa quête de nouvelles tonalités peuvent épouser l’air du temps sans se soustraire à l’héritage multicolore de ses aïeux.Son nouvel album, Southern Nights, rend hommage aux grandes figures de « L’épopée des Musiques Noires » sans les plagier, ni les trahir. Sullivan Fortner a su réinventer les mélodies de ses mentors avec goût et sensibilité. Soutenu par Peter Washington (contrebasse) et Marcus Gilmore (batterie), il s’amuse à revitaliser les œuvres d’Allen Toussaint, de Clifford Brown, de Woody Shaw ou de Bill Lee. Ces choix ne sont pas anodins. Ils traduisent une volonté manifeste de perpétuer une tradition jazz mais aussi, en filigrane, de porter un message. S’il n’avait pas pris conscience initialement de l’acuité sociale de certaines compositions, il réalise aujourd’hui que l’accélération des événements géopolitiques percute son engagement citoyen. Qu’il est savoureux d’entendre un musicien américain interpréter un standard mexicain, « Tres Palabras », écrit par un auteur cubain, Osvaldo Farrés. Cela démontre que l’ouverture d’esprit est une vertu et peut, le cas échéant, susciter un peu de tempérance dans le tourbillon des diatribes racistes exacerbées.Il faut dire que Sullivan Fortner est un créateur inspiré qui, de longue date, prend plaisir à confronter son imagination débordante aux cultures du monde. Avec son regretté camarade trompettiste Roy Hargrove, il apprivoisait les mélopées afro-cubaines. En solo, il aime se défier lui-même en triturant de grands classiques, la « valse minute » de Frédéric Chopin, « Don’t you worry bout a thing » de Stevie Wonder ou « Congolese Children » de Randy Weston. Cette témérité lui vaut les louanges de ses homologues, les applaudissements du public et les honneurs des grandes institutions musicales mondiales. Il est très probable que Southern Nights recevra d’autres lauriers tout au long de l’année.Rendez-vous le 8 mars 2025 à l’espace Sorano à Vincennes, près de Paris, pour vous en convaincre !⇒ Le site de Sullivan Fortner.
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  • Annie Caldwell Brown chérit l’authenticité du gospel
    Pour nombre d’Afro-Américains, le gospel ne doit pas se détourner de ses valeurs sacrées. L’église doit rester au centre des préoccupations quotidiennes et la foi doit s’exprimer dans les cantiques religieux. Quand Annie Caldwell Brown s’est aperçue que sa fille aînée chantait le blues, elle a immédiatement réagi en fustigeant cette « musique du diable » et en incitant ses enfants à se tourner vers le seigneur. Avec son mari, Willie Joe Caldwell, elle a créé un orchestre familial et peut ainsi veiller sur l’éducation musicale de sa progéniture. L’album Can’t lose my soul est le fruit de cette exigence parentale que la « Caldwell’s Family » revendiquait sur scène, le 7 février 2025, au festival « Sons d’hiver ». Aux États-Unis, les spirituals sont indissociables du culte. Annie Caldwell Brown est d’ailleurs une femme pieuse qui défend une vision rigoriste de la célébration musicale. Livrer une prestation en public est un sacerdoce pour cette digne interprète du patrimoine noir. Depuis sa prime jeunesse, elle loue le Seigneur dans les églises locales du Mississippi. Originaire de West Point, elle a connu la ségrégation dans le Sud rural. Elle a vu sa maison brûler sous ses yeux. Elle a travaillé dur dans les champs de coton pour subvenir aux besoins de sa famille. Comment a-t-elle résisté à cette vie douloureuse ? En priant le bon Dieu !Lorsqu’elle débuta sa carrière de chanteuse de gospel au début des années 70, sa ferveur narrait les affres d’une destinée percutée par les inégalités sociales. Avec ses frères, elle créa les Staples Jr Singers, un groupe vocal inspiré par la fougue des Staples Singers originels. Le premier et seul disque de cette formation de jeunes ouailles attachées à la tradition séculaire religieuse ne connut qu’un succès d’estime. When do we get paid, paru en 1975, fut toutefois redécouvert en 2022 et permit à la petite famille de porter la bonne parole sur les scènes internationales. La disparition en novembre 2024 d’Arceola Brown, le frère aîné d’Annie, mit fin à cette aventure unique.Annie et son époux, Willie Joe Caldwell, ont donc décidé de reprendre la route avec leurs propres enfants pour poursuivre cette mission divine. L’album Can’t lose my soul est le fruit de cette insatiable quête spirituelle. Si la société a évolué, les convictions personnelles de la cheffe de famille sont toujours les mêmes. Elle a, certes, pris conscience des lentes améliorations de ses conditions de vie, mais reste perplexe face aux revendications de la jeune génération. Elle met d’ailleurs en garde ses filles dont elle perçoit la volonté d’émancipation : « Sans vouloir minimiser la place des femmes au XXIè siècle, je dirais que ce que nous avons vécu autrefois était beaucoup plus rude. Nos enfants n’ont pas connu les heures sombres de la ségrégation raciale de manière aussi intense et violente. Ils ne savent pas ce que la foi représentait pour nous. C’était la seule échappatoire à une vie terriblement difficile et pesante. Quand les brimades et les humiliations se répètent chaque jour, vous n’avez qu’une solution : survivre ! Aujourd’hui, et tant mieux pour elles, certaines jeunes femmes africaines-américaines peuvent devenir millionnaires. Je dirais donc humblement que les conditions de vie sont plus faciles aujourd’hui. J’espère juste que les femmes du XXIè siècle n’oublieront pas ce que nous avons traversé pour qu’elles parviennent à vivre pleinement leur citoyenneté américaine. J’espère également qu’elles n’oublieront pas ce que le Seigneur a pu leur apporter et qu’elles continueront à le célébrer. Aujourd’hui, nos enfants ont accès à l’éducation. Cela explique leur force de caractère. Les jeunes n’ont plus besoin de regarder en arrière. Ils peuvent pleinement embrasser l’avenir et revendiquer leurs droits civiques. Ils n’ont heureusement plus besoin de courber l’échine ». (Annie Caldwell Brown au micro de Joe Farmer)Que l’on soit croyant ou non, ces propos fort respectables nous éclairent sur le drame de la discrimination et du racisme institutionnalisé. Écouter les mots de cette femme courageuse est une leçon d’humanisme que l’on se doit de chérir et de méditer. Si vous passez par West Point (Mississippi), allez rendre visite à Annie Caldwell Brown. Elle tient un magasin de vêtements dont elle assure, grâce à Dieu (dit-elle), la bonne tenue depuis 40 ans…⇒ Le site d'Annie & The Caldwells.
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Acerca de L'Épopée des musiques noires

Blues, Gospel, Negro Spirituals, Jazz, Rhythm & Blues, Soul, Funk, Rap, Reggae, Rock’n’Roll… l’actualité de la musique fait rejaillir des instants d’histoire vécus par la communauté noire au fil des siècles. Des moments cruciaux qui ont déterminé la place du peuple noir dans notre inconscient collectif, une place prépondérante, essentielle, universelle ! Chaque semaine, L’épopée des musiques noires réhabilite l’une des formes d’expression les plus vibrantes et sincères du 20ème siècle : La Black Music !  À partir d’archives sonores, d’interviews d’artistes, de producteurs, de musicologues, Joe Farmer donne des couleurs aux musiques d’hier et d’aujourd’hui. Réalisation : Nathalie Laporte. *** Diffusions le samedi à 13h30 TU vers toutes cibles, à 20h30 TU sur RFI Afrique (Programme haoussa), le dimanche à 16h30 TU vers l'Afrique lusophone, à 17h30 TU vers Prague, à 21h30 TU vers toutes cibles. En heure de Paris (TU +1 en grille d'hiver)
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