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  • Santé mentale : apprendre à sortir de la dépendance affective
    Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de la dépendance affective, ce besoin permanent de recevoir l’approbation d’une ou plusieurs personnes, d’attendre ce jugement pour prendre des décisions, demander une forte présence de l’autre et se sentir fragilisé en cas contraire. Comment reconnaitre la dépendance affective ? Comment et pourquoi s’immisce-t-elle dans nos relations ? Comment en sortir et retrouver une relation saine ?     Créer des liens, de l’attachement, est un processus naturel chez l’être humain, qui se produit dès la naissance, et même pour le bébé à naître, au cours de la grossesse. Pour certaines personnes, au lieu de sécuriser et d’épanouir, le lien qui se tisse avec l’autre est douloureux, ultrasensible. On peut alors penser à la dépendance affective : la peur d’être abandonné, d’être critiqué, un besoin d’affection quasi-insatiable ; cette demande peut se révéler étouffante pour soi, comme pour les autres…   Trouble de l’attachement  Cette dépendance affective est un trouble de l’attachement qui fait mal, génère parfois un sentiment d’angoisse, fragilise et peut déboucher sur certaines réactions inappropriées. Vouloir s’en défaire, peut-être le fait de la personne dépendante, qui cherche à se retrouver, comme de l’entourage.   Identifier ses besoins pour se retrouver  Cette quête de la réappropriation de soi passe par un questionnement : sur l’origine de cette dépendance, une réflexion sur l’enfance ou certaines relations sensibles et ce que pourrait révéler ce besoin forcené de l’autre et de son approbation : un sentiment d’abandon, de négligence, des ruptures douloureuses, une faible estime de soi ?  Sortir de la dépendance affective, c’est apprendre à redéfinir le lien et à se poser des limites, surtout si le sujet de la dépendance cultive cette interaction toxique, qui peut dans certains cas se transformer en emprise.  Et cela peut passer par le recours à un professionnel en santé mentale    Avec : Nawal Uariachi, psychologue clinicienne et Psychothérapeute pour enfants, adolescents et adultes à Dakar. Membre de l'association des psychologues du Sénégal  La palabre au féminin de Charlie Dupiot Programmation musicale : ► Floby – Viima Looda ► Soraia Ramos, Zara Williams – GBB
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  • La fièvre de la vallée du Rift : comment éviter et enrayer les épidémies ?
    Zoonose virale, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les animaux, mais peut aussi toucher l’être humain. L’épidémie qui sévit actuellement au Sénégal semble marquer le pas, même si la circulation du virus reste intense pour le bétail. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le pays sahélien a enregistré 463 cas confirmés, dont 31 décès et 416 guéris. Début 2025, c’est la République centrafricaine qui avait signalé des cas de fièvre de la vallée du Rift, dans le nord-ouest du pays. Comment la maladie se transmet-elle ? Peut-on la prévenir ? Quels sont les symptômes ? Comment endiguer une épidémie ?  La fièvre de la vallée du Rift est une maladie animale, une zoonose virale, qui peut dans certains cas toucher l’humain. Mais, jusqu'à présent, aucune transmission interhumaine de cette arbovirose n'a été répertoriée. Cette zoonose vectorielle est transmise par plusieurs espèces de moustiques (Aedes, Culex), qui prolifèrent notamment à la saison des pluies. Les femelles moustiques peuvent transmettre le virus à leurs larves, dont les nymphes seront contaminées à l'éclosion.  Vaccinations du bétail  La fièvre de la vallée du Rift touche essentiellement les animaux, le bétail (vaches, moutons, chèvres…) et plus rarement les êtres humains, notamment les personnes qui travaillent auprès des animaux dans le secteur de l'élevage. Elle a été identifiée pour la première fois au Kenya, dans la vallée du Rift, en 1931.   Les signes chez l'animal sont la hausse des naissances d’animaux morts-nés et la vulnérabilité des jeunes ruminants. L'animal contaminé est faible. Il présente des symptômes fébriles comme des vomissements et parfois des diarrhées sanglantes. Chez l'humain, il existe plusieurs formes : certaines sont sévères, associées à des douleurs musculaires, une fièvre et des saignements qui conduisent au décès.  Une stratégie de riposte combinée  Des flambées de fièvre de la vallée du Rift ont été recensées, ces dernières années, en Afrique subsaharienne : Égypte, Afrique de l’Est, République Centrafricaine, Somalie et même Madagascar et le virus est aussi présent au Moyen-Orient. Ces derniers mois, c’est le Sénégal et la Mauritanie qui sont touchés. Le Sénégal, où les autorités sanitaires sont engagées dans une riposte contre la fièvre de la vallée du Rift, depuis le mois de septembre, pour contenir les foyers épidémiques et limiter la propagation du virus. Cette réponse sanitaire impose une approche plurielle : tests diagnostics, évaluation et cartographie, vaccination du bétail, surveillance et élimination des vecteurs.     Avec : Pr Christophe Rapp, infectiologue à l’Hôpital américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages  Dr Boly Diop, responsable national de la riposte contre la Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal Pr Emmanuel Nakouné Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Merieux 2024  Reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal.  Programmation musicale : ► Wizkid – Fever ► Mah Damba ; Clément Janinet ; Elodie Pasquier ; Bruno Ducret - Jelibaba.
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  • Hypertension artérielle pulmonaire: avancée importante dans la prise en charge de cette maladie rare
    L'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) touche les petites artères des poumons, augmentant progressivement la pression artérielle et pouvant provoquer une insuffisance cardiaque sévère. Se manifestant par un essoufflement et des malaises, cette maladie rare ne se guérit pas, mais de récentes avancées dans la recherche ont permis de mettre au point un traitement prometteur : le sotatercept. En quoi consiste ce traitement ? Comment les patients sont-ils actuellement pris en charge ?  L’hypertension artérielle pulmonaire est une maladie rare, qui touche deux femmes pour un homme et, en France, concernerait entre 2 500 et 3 500 personnes. L'obstruction des vaisseaux des poumons perturbe la circulation sanguine et, à terme, épuise le cœur. Les premiers symptômes sont l'essoufflement, des douleurs thoraciques, des palpitations, des œdèmes des pieds. L’hypertension artérielle pulmonaire doit être, bien sûr, distinguée de l'hypertension artérielle, une maladie chronique fréquente et, dans certains cas évitables, qui concernerait un adulte sur trois, en France, d’après l’Inserm.  Une maladie rare et grave  Sans traitement, une fois le diagnostic posé, l'espérance de vie d'un patient atteint d’hypertension artérielle pulmonaire se limitait à trois ans. Grâce à un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée, ce pronostic a été sensiblement amélioré pour les patients qui bénéficient d'un système de santé offrant les options thérapeutiques innovantes.   Avancées de la recherche   Les travaux d'un médecin chercheur français viennent d'être couronnés du Grand prix Inserm 2025 et du Grand prix de la Fondation de l'Assistance Publique AP-HP : le Pr Marc Humbert, médecin pneumologue et doyen de la Faculté de médecine de Paris-Saclay s'est engagé, depuis 30 ans, dans des recherches pour mieux comprendre et prendre en charge l'hypertension artérielle pulmonaire. Après en avoir cerné les caractéristiques inflammatoires, il a développé une biothérapie ciblant une protéine qui active cette inflammation de la paroi des vaisseaux. Ce traitement a été autorisé en 2024 par l'Agence Européenne du Médicament. L'amélioration de la prise en charge des patients atteints d'HTAP a permis de doubler leur espérance de vie en l'espace de 20 ans.  Avec : Pr Marc Humbert, chef du service de Pneumologie et soins intensifs respiratoires de l’Hôpital Bicêtre AP-HP (Centre de référence de l’hypertension pulmonaire) – Doyen et professeur de Pneumologie à la Faculté de Médecine Paris-Saclay. Directeur de l'Unité Mixte de Recherche Hypertension Pulmonaire Inserm/Paris-Saclay et Lauréat du Grand Prix Inserm 2025 Pr Eric Walter Pefura Yone, professeur de Médecine à la Faculté de Médecine et Sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé 1. Médecin interniste, pneumologue et allergologue à l’Hôpital Jamot de Yaoundé au Cameroun  Maggy Surace, présidente de l’Association des malades, aidants et transplantés hypertension pulmonaire.   Programmation musicale : ► Abou Tall – Merci ► Rusowsky – malibU.
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  • L’andropause : peut-on parler d’une ménopause au masculin ?
    Moins connue que la ménopause, l’andropause est une période au cours de laquelle la sécrétion de testostérone diminue chez l’homme. Baisse de la libido, fatigue, augmentation du risque cardiovasculaire, irritabilité, augmentation du tour de taille… Les symptômes de l’andropause sont nombreux. Contrairement à la ménopause qui touche toutes les femmes, l’andropause n’affecte qu'une faible proportion d'hommes âgés. Comment se fait le diagnostic ? Quelle prise en charge existe ?  Si, du côté des femmes, les effets et ressentis associés à la ménopause sont abordés plus ouvertement qu’il y a quelques années, chez les hommes, l’andropause reste encore largement méconnue et rarement évoquée publiquement. Pourtant, les changements hormonaux liés au vieillissement impliquent un certain nombre de conséquences pour la santé et le bien-être des hommes. La baisse du taux de testostérone peut entraîner de multiples symptômes.  Andropause : ménopause au masculin ?  Certains spécialistes (urologue, endocrinologue, andrologue...) peuvent orienter le patient vers des analyses pour évaluer le taux de testostérone sanguin. La chute des androgènes peut provoquer une série de symptômes tels que des troubles de la fonction érectile, une baisse de la libido, une prise de poids, des troubles de l’humeur et du sommeil… Alors si certains symptômes se retrouvent chez l’homme et la femme, passé un certain âge, ménopause et andropause se distinguent par un simple fait : son caractère systématique chez la femme, autour de la cinquantaine (avec l’arrêt des règles, qui annonce la fin de la fonction reproductrice), quand, chez l’homme, ce déficit d’hormones sexuelles mâles lié à l’âge n'est pas systématique.  En finir avec le non-dit  La prise en charge de l’andropause repose sur des mesures hygiéno-diététiques : activité physique, alimentation équilibrée, baisse de la consommation d’alcool... Pour certains hommes, une supplémentation en testostérone pourra être prescrite, associée à un suivi médical. D’où l'importance de dépasser le tabou : oser en parler, pour trouver, si besoin, des solutions auprès d’un spécialiste.  Avec : Pr François Desgrandchamps, chef du service d’Urologie de l’Hôpital Saint-Louis de Paris, et professeur d’Urologie, à l’Université Paris Cité.   Dr Oumar Gaye, urologue-andrologue au Centre Hospitalier National Dalal Jamm, à Dakar, au Sénégal.   Un reportage de Raphaëlle Constant.  ► En fin d’émission, nous faisons un point sur l’étude de l’Inserm à Paris, publiée dans The Journal of the American College of Cardiology qui fait état du fardeau que représente l’hypertension artérielle en Afrique subsaharienne. Interview du Dr Aboubakari Nambiema, chercheur en Santé publique à l’Inserm au Centre de recherche cardiovasculaire de Paris et au sein de l'Unité de Recherche en Santé des Populations (URESAP) à Lomé au Togo.  Programmation musicale : ► Olivia Dean - Man I need ► Lëk Sèn - Shine.
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  • Les acouphènes : deux adultes sur dix concernés en France
    Les acouphènes sont des bruits parasites qui ne proviennent pas du monde extérieur. Trouble fréquent, ce phénomène auditif concerne deux adultes sur dix en France, selon l’Inserm. Dans environ 80% des cas, les acouphènes sont associés à une perte de l’audition. Quand s’inquiéter et consulter ? Quelles prises en charge existent ?   Les acouphènes sont des sensations auditives qui peuvent prendre différentes formes : des sifflements, bourdonnements, grésillements qui ne proviennent pas du monde extérieur et peuvent provoquer une gêne intense…   Causes et mécanismes des acouphènes  Ces troubles, qui peuvent disparaître spontanément ou devenir chroniques, sont souvent associés à une perte de l’audition, parfois liée à un traumatisme acoustique (suite à un concert, une détonation...). L’âge constitue également un facteur favorisant des acouphènes, en lien avec la baisse normale de l’audition liée au vieillissement (presbyacousie).  Des acouphènes temporaires peuvent accompagner d’autres problèmes ou atteinte de l'oreille (otite, maladie de Ménière, effets secondaires de médicaments orotoxiques, bouchon de cérumen...). Troubles auditifs fréquents  Ce trouble, qui peut être perçu par une oreille ou les deux (et parfois ressenti au niveau crânien), concernerait près de deux personnes sur dix en France, selon l’Inserm. Les acouphènes présentent divers degrés d’intensité et provoquent des niveaux de gêne variable : chez certaines personnes, les acouphènes perturbent l’endormissement, compliquent la concentration et peuvent provoquer une réelle anxiété. Dans la mesure où une large proportion des acouphènes s’explique par la perte auditive, un amplificateur auditif peut apporter un soulagement. Dans certains cas, la psychothérapie est recommandée, là encore, pour diminuer le retentissement des acouphènes sur la qualité de vie.   Avec : Dr Gérald Fain, chirurgien oto-rhino-laryngologiste à Paris. Auteur de Comment entendons-nous ?, aux éditions Le Pommier   Dr Aboubakar Assidick Taoussi, ORL et chirurgien cervico-facial. chef d'Unité d'ORL et chef de service des consultations externes au CHU la Renaissance de N’Djamena. Maître assistant CAMES, enseignant chercheur à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine à l'Université de N’Djamena, au Tchad.  Programmation musicale : ► Ciza, Omah Lay, Thukuthela, Jazzworx - Isaka II ► Cheikh Ibra Fam – Gnou mbollo 
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Acerca de Priorité santé

Être en bonne santé est un besoin universel. Caroline Paré reçoit en direct des spécialistes pour faire le point sur l’actualité médicale dans le monde, faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder. *** Diffusions du lundi au vendredi vers toutes cibles à 09h10 TU (rediffusion à 01h10 TU). Tous les jours, posez vos questions par WhatsApp au + 33 7 61 18 46 41, par téléphone au + 33 1 84 22 75 75 ou par mail à [email protected]. Réalisation : Victor Uhl. Coordination : Ophélie Lahccen, Thalie Mpouho, Louise Caledec.
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